L’essor des multimédias éducatifs : une opportunité au développement de l’« Autoformation éducative » ?

Serge Leblanc

Communication pour le Symposium GRAF de Bordeaux
9 - 10 - 11 mai 2002

1   Introduction

L’école, l’Université le milieu de la formation professionnelle sont engagés depuis quelques années dans une intégration progressive et croissante des technologies de l’information et de la communication à travers l’usage d’Internet, du multimédia et des outils bureautiques. Cette évolution inéluctable est associée à des enjeux forts qui touchent l’enseignement, l’éducation et la société d’une manière générale. Ces enjeux sont relatifs :

-      à la possibilité d’accéder aux savoirs plus rapidement et librement,

-      à la nécessité de développer un esprit critique pour filtrer cette masse d’informations et d’organiser celles-ci pour pouvoir se l’approprier,

-      à la possibilité de pouvoir créer des productions personnelles sur différents supports,

-      à la possibilité de pouvoir échanger à distance rapidement.

Parallèlement à ce développement et de manière plus ou moins articulée, émergent des « nouveaux dispositifs de formation », dits « flexibles », « ouverts », individualisés », « médiatisés » (Carré, Clénet, Halluin, Poisson, 1999) qui ont quelques difficultés à pénétrer de manière massive les pratiques pédagogiques des enseignants et des formateurs.

Nous développerons l’idée que l’essor technologique dans le monde de l’éducation constitue une opportunité favorable au développement d’une « ingénierie pour l’autoformation éducative » (Carré, Clénet, Halluin, Poisson, 1999), dans la mesure où l’intégration importante d’outils informatisés questionne le rôle, la place de l’enseignant dans sa classe et du formateur face à ses étudiants ou à ses stagiaires professionnels. En effet, le fait d’intervenir pour l’enseignant dans un espace de formation dit « ouvert », dans lequel un certain nombre de ressources éducatives sont accessibles directement et rapidement par les élèves, redistribue les cartes du pouvoir relatif au processus d’apprentissage et de formation. Mais l’utilisation de ces outils informatisés n’instaure pas automatiquement une pédagogie autonomisante. Il convient alors de réfléchir à la « nature autoformatrice » de ces outils dès leur conception. Cette « autonomisation » possible de l’acteur en formation reste dépendante donc à la fois du type d’outils informatisés auxquels il est confronté, mais également du type d’usage qu’il en a et du type de dispositif de formation qui l’accompagne.

-      Dans une première partie, nous établirons une relation entre les différents outils multimédia existants et les possibilités plus ou moins grandes qu’ils offrent en terme de développement de l’autonomie. Pour cela, nous serons amenés à caractériser les conceptions de l’apprentissage sous-jacentes à la conception de ces outils.

-      Dans une deuxième partie, nous montrerons qu’un outil ne détermine pas « en soi » un type d’activité de l’acteur en formation, mais que c’est l’usage qu’il en fait qui peut lui ouvrir les portes de l’autonomie. Pour cela, nous présenterons les « usages prometteurs » d’un hypermédia repérés lors d’une étude réalisée dans un contexte de formation d’adultes.

-      Dans une troisième partie, nous mettrons en évidence les caractéristiques essentielles d’un système multimédia favorisant explicitement l’autodirection des apprentissages (Poisson, 1998).

2   De l’EAO aux environnements d’apprentissages ouverts… de la commande à l’autonomie

« Une méthode, un document ou un programme d’enseignement est toujours d’abord la manifestation, matérielle et symbolique, d’une théorie sur « qu’est-ce qu’apprendre », même quand cette théorie reste implicite » (Linard, 1995, p. 104). Concevoir un environnement d’apprentissage multimédia nécessite non seulement de clarifier l’approche de l’apprentissage à laquelle on se réfère, mais aussi de rendre compatible les principes de conception d’une interface informatisée avec cette approche.

2.1 L’enseignement assisté par ordinateur (EAO) : une approche comportementaliste dans lequel l’environnement « détermine » l’individu

L’EAO a été fortement influencé par les principes d’élaboration de l’enseignement programmé développé par Skinner et Crowder dans les années 50 et 60. Ces principes sont directement issus des théories du conditionnement et du renforcement positif qui constituaient les approches de l’apprentissage dominantes de l’époque. Dans ces approches, apprendre consiste en un renforcement direct d’une connexion d’habitude entre un stimulus et une réponse. La conception des didacticiels qui en a découlé s’organise autour d’une logique de l’enseignement, de la transmission dans laquelle le sujet est complètement absent. C’est la qualité de la conception du didacticiel qui détermine les réponses du sujet et donc l’efficacité de ses apprentissages. Le concepteur est ici le détenteur, le possesseur du savoir. Il doit découper la matière de manière judicieuse en respectant un principe de progression par petites étapes graduées permettant une réussite à 100% de l’élève, l’erreur commise par un sujet étant jugée comme négative. Les tâches proposées sont des « exercices simplifiés » au maximum couplés avec un système de contrôle sanctionnant les erreurs immédiatement. L’objectif est de construire chez le sujet, le comportement attendu indépendamment de lui en le guidant d’étape en étape. Tout se passe comme s’il suffisait d’associer une information à une autre, de vérifier l’acquisition de cette information partielle pour parvenir à une réponse complexe. Ces programmes fermés, c’est-à-dire contrôlés par le concepteur au niveau de la progression, laisse très peu de possibilité à l’utilisateur pour prendre des initiatives.

2.2 L’enseignement intelligemment assisté par ordinateur (EIAO) : un système autorégulé par l’individu mais qui reste soumis à l’ordre de l’environnement

 

L’EIAO constitue à la fois un prolongement des travaux menés sur l’EAO mais marque une différence en intégrant dans le modèle général de conception, les processus de pensée des utilisateurs. Ceux-ci sont appréhendés à partir de la cybernétique qui permet de modéliser le fonctionnement des systèmes auto-régulés. Les systèmes fermés se caractérisent par la réception d’un feed-back non seulement de la réponse, mais également de la détection et de la correction de l’erreur. L’apprentissage n’est plus seulement le renforcement de l’habitude par la connaissance du résultat mais l’acquisition de la capacité de détecter, corriger les erreurs. Dans cette conception, l’individu est plus actif mais il reste sous l’influence de l’environnement. Ce modèle de la commande, peut laisser malgré tout une marge de manœuvre ou d’autonomie locale ou périphérique à l’individu. Mais, il s’agit alors « d’une autonomie seconde, concédée, imposée (de façon évidemment paradoxale) ou volée » (Durand et Arzel, 1996, p.19). Le cerveau est en effet conçu comme un organe qui traite l’information venu du monde extérieur. Cette conception de l’apprentissage est sous-jacente à l’élaboration de systèmes d’enseignement intelligent assisté par ordinateur qui visent l’appropriation de savoirs plus ou moins complexes dans des contextes délimités. La démarche didactique des concepteurs articule les trois composantes essentielles d’un système d’EIAO que sont : le modèle du domaine, intégrant les connaissances statiques et dynamiques relatives à la matière enseignée ; le modèle pédagogique, intégrant les connaissances relatives à l’enseignement ; le modèle de l’élève intégrant le niveau de connaissance du sujet dans le domaine considéré. Il y a une réelle recherche pour modéliser les processus de la pensée des utilisateurs afin de pouvoir simuler l’intelligence humaine à travers un environnement informatisé, mais celle-ci se réalise à partir d’une conception de l’intelligence basée sur la seule rationalité logique.

2.3 Les environnements d’apprentissage ouverts, les outils cognitifs : un modèle constructiviste et enactif dans lequel l’environnement et le sujet  se co-détermine

Les modèles connexionnistes développés par des biologistes, conçoivent  le système cognitif comme un système complexe de réseaux dynamiques composés de nombreuses petites unités pouvant prendre plusieurs états d’excitation et fonctionnant simultanément et en parallèle. La perception de ces états se fait par un processus de déstabilisation et de re-stabilisation du réseau et laisse des traces dans ce réseau. Ces multiples « expériences » constituées des connexions les plus empruntées et donc les plus renforcées correspondent à l’apprentissage. Cette conception de la connaissance est compatible avec l’approche constructiviste piagétienne pour laquelle la connaissance est une construction progressive individuelle réalisée à partir de l’action réelle. Les processus adaptatifs d’assimilation et d’accommodation permettent d’instaurer un équilibre entre l’individu et le réel, entre ses représentations et leur adéquation pour saisir et agir sur le réel. Cette conception de l’apprentissage qui accorde une part prioritaire à l’activité du sujet et à l’interaction avec son environnement est sous-jacente à l’élaboration d’environnements informatisés qui se mettent au service de conduites « spontanées » d’apprentissage, finalisées par les objectifs de l’acteur et auto-régulées à partir de leurs propres effets. Dans ces environnements, il ne s’agit plus de simuler l’activité de l’utilisateur et de programmer son comportement, mais plutôt de lui proposer une aide pour « s’auto-programmer », en auto-pilotant ses propres apprentissages. LOGO, environnement graphique interactif et de construction de problèmes (Papert, 1981) est une illustration exemplaire de cette conception de l’apprentissage. L’hypertexte, espace interactif et réticulaire de manipulation, d’association et de lecture relève ce même défi d’autonomisation du sujet. En proposant des voies d’accès et des instruments d’orientation dans un domaine de connaissances structuré en réseau ou en carte conceptuelle manipulable et dynamique, il favorise un engagement actif du sujet dans ses propres apprentissages.

3   Les « usages prometteurs » d’un hypermédia

Les résultats d’une étude, relative à l’activité d’un utilisateur lors de trois sessions de formation en interaction avec un environnement hypermédia (Leblanc, 2001), font apparaître trois axes d’« utilisations prometteuses » de celui-ci à travers : a) les activités d’orientation, de démarrage et de clôture des sessions qui rendent compte de l’initiative, de la créativité et de la sensibilité au contexte de l’acteur, b) les activités d’exploration, de recherche, de découverte et d’écriture qui permettent de faire émerger et de construire des données significatives pour l’Utilisateur, c) les activités de mise en relation et de confrontation des savoirs issus d’auteurs différents, de ses connaissances et expériences qui favorisent la validation et la transformation des réseaux de significations de l’Utilisateur.

Pour orienter, conduire ses sessions de formation, l’acteur met en œuvre une démarche d’auto-pilotage dynamique de l’action permettant de contrôler une forme d’improvisation en interaction avec cet environnement hypermédia. Cette démarche d’auto-pilotage se manifeste à travers trois axes de transformation de l’organisation intrinsèque des cours d’actions de l’Utilisateur : la transformation de la situation à partir d’un couplage dynamique entre ses intentions et les opportunités qui s’offrent à lui, la transformation de son référentiel à partir de la constitution de connaissances permettant d’adapter sa façon d’apprendre aux spécificités de cet environnement, la transformation de sa culture à partir des enseignements tirés des expériences précédentes.

Pour anticiper et choisir ses explorations tout au long d’une session de formation, l’Utilisateur s’engage dans un questionnement régulier et pertinent. Quatre  démarches de questionnement différentes sont repérées : celle pour délimiter un problème, celle pour anticiper ses consultations, celle pour apporter des solutions à un problème défini et celle pour valider l’intérêt de récupérer tel type de données. Cette activité exploratoire nécessite l’acceptation par l’Utilisateur d’explorer l’« inconnu ». Cette tolérance à l’incertitude est indispensable pour s’interroger et découvrir de nouveaux savoirs. L’exploration doit permettre à l’Utilisateur de se laisser surprendre par des contenus inattendus, inconnus et / ou dérangeants mais doit également être dosée pour éviter une forme de dispersion ou d’« errance mentale ».

Pour mettre en relation et confronter différents types de savoirs, l’Utilisateur mobilise un raisonnement par associations d’idées et par analogie. Le raisonnement par associations d’idées repose sur deux aspects essentiels : le sens donné à ses consultations se construit en les reliant à différents registres de son expérience, l’intensité des associations est fonction de l’implication émotionnelle personnelle. Cette activité d’association, menée de manière totalement autonome par l’Utilisateur, permet rapidement d’interpréter la situation et d’agir de manière adéquate. Elle apparaît facilitée par le fait de ne pas être engagé dans une lecture linéaire, comme dans un livre, où l’histoire et la démonstration de l’auteur s’impose, mais de pouvoir faire un pas de côté et de tisser des liens en dehors de la pensée de l’auteur.

L’utilisateur exploite les spécificités de l’hypermédia favorables à l’appréhension de phénomènes complexes : la vitesse de navigation entre les différents niveaux et contenus de l’hypermédia, la mise en scène d’un réseau de thèmes, de notions, de questions, d’arguments et de positions de différents auteurs, l’insertion de l’hypermédia dans un réseau complexe constitué d’acteurs humains et technologiques. L’acteur engagé dans ses sessions d’autoformation développe une forte activité interprétative consistant à « construire son hypertexte », son propre « filet sémiotique » (Lévy, 1990, p.80) pour capturer des informations pertinentes par rapport à sa dynamique interne. Nous avons présentés ici quelques résultats mettant en évidence les potentialités de ce type d’environnement hypermédia. Les résultats d’une autre étude se focalisant sur les « difficultés » liées à l’utilisation du système multimédia pour des utilisateurs peu expérimentés en informatique ont mis en évidence (Leblanc, 2001) : l’errance spatiale et mentale lors de la navigation et du tri des informations, la difficile appropriation des fonctions informatiques lors des interactions entre les logiciels. C’est en prenant en compte à la fois ces « difficultés » mais aussi en s’appuyant sur ces nouveaux « usages prometteurs » que les formateurs, les enseignants doivent inventer des activités pédagogiques différenciées selon le degré d’autonomie des acteurs (Annoot, 1998).

4   Les caractéristiques essentielles d’un système multimédia pour développer « l’autoformation éducative »

Pour élaborer un système multimédia, il est indispensable de s’interroger à la fois sur la sélection, la transformation, l’organisation, la structuration, la finalisation des contenus et en même temps sur les processus d’acquisition, d’appropriation de ces savoirs par l’utilisateur. Un système multimédia n’est pas à concevoir comme un simple multiplicateur d’information ou comme un nouveau mode de gestion, de circulation et de distribution de celle-ci sans prendre en compte le fait que les savoirs ne sont pas des informations neutres mais sont toujours le résultat d’une transposition didactique (Tardiff et Mukamurera, 1999). Parallèlement, pour aider les utilisateurs à apprendre de manière autonome dans ces environnements, il est indispensable de créer un « dispositif » de formation visant à développer les compétences-clés, les facilitateurs de l’apprentissage en situation « d’autoformation » : « apprendre autrement », « apprendre avec les autres », « apprendre en action », « apprendre à apprendre » (Tremblay, 1996, p.173). Nous prenons en compte, alors, le fait que « l’interaction éducative ne se construit désormais plus autour des contenus (dimension statique de l’apprentissage) mais autour des processus (dimension dynamique de l’apprentissage) » (Tremblay, 1996, p.155). Nous identifions cinq caractéristiques essentielles d’un système multimédia en relation avec les différentes dimensions du processus d’apprentissage à prendre en compte : a) une technologie « ouverte » pour pouvoir placer « l’utilisateur-acteur au centre » de la conception, b) un système multimédia « complexe » pour inciter à « apprendre autrement », c) un système favorisant un « travail individuel » pour mieux « apprendre avec les autres », d) un système multimédia enrichi de « différents outils » pour « apprendre en action », e) un système multimédia s’intégrant dans un « dispositif » de formation pour « apprendre à apprendre ».

5    « L’ingénierie pour l’autoformation éducative »… un cadre organisateur de l’évolution des pratiques pédagogiques

Les nouveaux « outils » ou « écrans » du savoir (Jacquinot, 1997) : didacticiels, multimédias, hypertextes, hypermédias qui se développent actuellement tout « azimut » nous amènent à nous interroger sur leurs apports réels à l’apprentissage autodirigé et à l’autoformation des sujets. « La modernité technologique ne s’accompagne pas automatiquement d’une plus grande efficacité pédagogique ; bien au contraire, les nouveaux dispositifs technologiques se sont souvent accompagnés d’une réactualisation de modèles pédagogiques dépassés » (Jacquinot, 1997, p.159). Il est donc illusoire de penser que l’essor du multimédia éducatif contribue seul au développement de nouvelles pratiques pédagogiques qui mettraient au cœur du processus l’acteur en formation. Ce phénomène constitue toutefois une opportunité pour réinterroger les pratiques et les faire évoluer. Mais pour ne pas sombrer dans certaines dérives repérées comme l’utilisation massive de logiciels de conception néo-béhavioriste, l’isolement de l’acteur dans le processus de formation, la démission pédagogique de l’enseignant face à ces nouveaux outils… il est indispensable de constituer des équipes pédagogiques multidisciplinaires et multicompétences (enseignant, tuteur, documentaliste, animateur informatique, animateur du centre ressources…) structurées autour de projet visant explicitement le développement de « l’autoformation éducative ». Cela signifie également que « l’ingénierie pour l’autoformation éducative » doit être présente aux différentes étapes du processus technologique, didactique, pédagogique et de formation :

-      lors de la conception ou du choix des outils informatisés éducatifs pour évaluer leur « nature autoformatrice » ;

-      lors de l’usage de ces outils par les acteurs en repérant les principales « difficultés d’utilisation » mais également les « usages prometteurs » ;

-      lors de la conception et la mise en place de dispositif de formation « ouvert » intégrant « l’usage de ces outils ».

 

6   Bibliographie

Annoot, E. (1998). Usages de didacticiels et mutation des pratiques dans l’enseignement supérieur. In B. Courtois & H. Prévost (Eds.), Autonomie et Formation (pp.161-167). Lyon : Chronique sociale.

Carré, P., Clénet, J., Halluin, C. Poisson, D.(1999). Ingénierie pédagogique et formations ouvertes. In P. Carré & P. Caspar (Eds.), Traité des sciences et des techniques de la Formation (pp.379-400). Paris : Dunod.

Carré, P., Moisan, A., Poisson, D.(1997). L’autoformation. Paris : PUF.

Durand, M., Arzel, G. (1996). Commande et autonomie dans la conception des apprentissages scolaires, de l'enseignement et de la formation des enseignants. Communication au colloque du REF ; Réforme scolaire et formation des maîtres, Montréal.

Jacquinot, G. (1997). Nouveaux écrans du savoir ou nouveaux écrans aux savoirs ? In J. Crinon & C. Gautellier (Eds.), Apprendre avec le multimédia. Où en est-on ? (pp.157-164). Paris : Retz.

Leblanc, S. (2001). Conception d’un système multimédia en relation avec l’analyse des cours d’action des utilisateurs. Contribution à l’étude de l’activité de découverte-apprentissage dans un contexte d’autoformation. Thèse de doctorat en STAPS non publiée. Université Montpellier I.

Lévy, P. (1990). Les technologies de l’intelligence. L’avenir de la pensée à l’ère informatique. Paris : La Découverte.

Linard, M. (1996). Des machines et des hommes. Apprendre avec les nouvelles technologies. Paris : L’Harmattan.

Papert, S. (1981). Le jaillissement de l’esprit. Saint-Amand-Montrond : Flammarion.

Poisson, D. (1998). L’ingénierie pour l’autoformation éducative. In B. Courtois & H. Prévost (Eds.), Autonomie et Formation (pp.226-231). Lyon : Chronique sociale.

Poisson, D. (1998). L’ingénierie pour l’autoformation éducative. In B. Courtois & H. Prévost (Eds.), Autonomie et Formation (pp.226-231). Lyon : Chronique sociale.

Tardiff, M., Mukamurera, J. (1999). La pédagogie scolaire et les TIC : l’enseignement comme interactions, communication et pouvoirs. Les technologies de l’information et de la communication et leur avenir en éducation [On line]. http://www.acelf.ca/revue/XXVII-2/articles/Tardiff.html

Tremblay, N.A. (1996). Quatre compétences-clés pour l’autoformation. Les Sciences de l’éducation, 39, 1-2, 153-176.