Quels
effets de la médiatisation de la relation pédagogique sur la
construction de la posture professionnelle dans les dispositifs de formation ouverte et à distance d’enseignants ?
Tandis
que la présentation du colloque souligne toute l’importance accordée aux
savoirs de référence et au sens de la formation des enseignants et éducateurs, je suis
frappée par son peu d’évocation des méthodes d’enseignement. C’est précisément
par rapport à ce point que je me propose d’apporter ma contribution en faisant
part de quelques éléments de mon projet de recherche en cours.
Considérant
que la forme que donne l'ingénierie de formation au dispositif, n’est pas sans effet sur la
forme que prend la personne apprenante, je m’intéresse aux dispositifs de
formation d’enseignants qui ont introduit les technologies d’information et de communication dans leur
construction afin de tenter d'en apprécier les effets sur les constructions
personnelles. Je formule plus précisément l’hypothèse que la médiatisation de
la relation pédagogique dans un dispositif de formation continue ouverte et à
distance des enseignants, influe significativement sur la construction et
l’évolution de leurs postures professionnelles.
Au stade où en est ma recherche,
je suis en mesure de développer ma problématique, expliciter ma démarche et
faire part des nombreux questionnements relatifs à la formation des enseignants qui l’accompagnent. Après
avoir situé le contexte général de ma recherche, je définis aussi précisément
que possible les deux variables qui fondent mon hypothèse « médiatisation de la relation pédagogique » et
« posture professionnelle ». J’explicite ensuite la manière dont je
les opérationnalise et dont j’envisage de
les mettre en relation avant de présenter le cadre théorique dans lequel
je conduis ce travail.
Dans le cadre du colloque, je me
centre sur les points susceptibles d’apporter des éléments de réflexion pour la
construction de nouveaux environnements
de formation des enseignants :
·
l'incidence de l'environnement
sur le processus de formation,
·
la contribution des nouvelles
modalités de formation à la constitution d’un enseignant en tant que
« membre d’un collectif de travail, capable d’élaborer et de respecter un
projet commun »
Cette idée d’une possible modification de modèle
pédagogique, via l'introduction de la distance en formation, a émergé de réflexions
produites dans le cadre de mon DESS[i].
Ce premier travail[ii] m’a permis
de mettre en évidence l’évolution du rapport à la formation des apprenants dans
une situation de formation à distance et m'a donné l'occasion de constater que l'introduction de la
distance en formation fait émerger de
nouvelles demandes chez l'apprenant, à savoir :
- la volonté d'une prise de pouvoir sur son
parcours de formation,
- la quête d'une autre relation avec le formateur,
- le souhait d'une co-élaboration de savoirs,
voire d'échanges réciproques de savoirs.
L'ensemble des remarques des personnes en
situation de "formées à distance" m'a assez naturellement amenée à
m'intéresser au comportement de l'autre partenaire de la relation éducative
qu'est le formateur, et à questionner
plus spécifiquement la manière dont sa formation le prépare aux fonctions attendues.
Cette
idée de départ s’est nourrie, dans le cadre de ma pratique d’ingénierie de formation continue en IUFM, de l’observation d’un
certain conservatisme des pratiques de formation des enseignants (dominante
d'intervention magistrale, lente évolution vers l'individualisation des
parcours de formation). Elle a été confortée par
l’analyse de textes historiques et de différents articles relatifs au
développement de l’enseignement soulignant la dimension de
reproduction sociale des pratiques professionnelles enseignantes
au fil de l’histoire [Beillerot[iii], Blanchard-Laville[iv],…. ] Nous serions en face d’un phénomène qui
peut se traduire de la manière suivante : « de bons élèves ont aimé le mode sur lequel ils ont été
enseignés, ils passent le concours pour faire ce même métier, ils sont reçus,
entrent à l'IUFM où ils suivent un parcours sans faute. Ils sont titularisés et
reproduisent l'enseignement qu'ils ont connu en tant qu'élève, puis stagiaire
IUFM. »
Sur la base de ce double constat :
- des attentes nouvelles de la part des apprenants
dans une situation de formation à distance,
- un certain immobilisme des pratiques de
formation des enseignants, entraînant une reproduction
du même modèle pédagogique à dominante transmissive,
je formule une première hypothèse générale fondée
sur l'idée qu'une modification de modèle pédagogique, via l'introduction de la
distance en formation des enseignants, peut entraîner un changement
significatif de leurs pratiques professionnelles : l'intégration de la distance dans la formation des
enseignants conduirait à fonder autrement leurs pratiques professionnelles et
favoriserait ainsi à terme un changement du système éducatif.
Mon souci est de saisir ce phénomène
incontournable de "mise à distance de la formation"
comme une opportunité de re-questionner les pratiques de formation des
enseignants du XXIème siècle. La distance, introduite dans la relation
pédagogique, vient déranger les représentations et règles établies,
essentiellement ancrées dans le face à face pédagogique, tradition de
nombreuses années. Elle peut, de ce fait, être perçue comme un analyseur[v]
de la reproduction sociale des pratiques professionnelles identifiée.
Mon
champ de préoccupation n'est pas centré sur l'apport des TIC en éducation mais plus globalement sur la dynamique de
changement provoqué par la transformation spatiale et temporelle des modes
d'intervention : voir ou ne pas voir le professeur, pouvoir le toucher, se
laisser porter par le groupe, se fondre en lui ou devoir se prendre en charge
dans une relation duale avec l'intervenant ou une relation coopérative avec les
autres apprenants, choisir ses temps de formation.
Approfondissement théorique, exploration des
travaux existants sur le sujet, rencontre de nombreuses personnes ressources
(G. Jacquinot, V. Glikman, J. Perriault, M. Linard, B. Charlier, GL Baron…)
sont autant d'activités d'une première année exploratoire[vi]
qui m'ont permis de mettre à l'épreuve ces postulats de départ. A l'issue de
cette phase, mon hypothèse s'est alors affinée de la manière suivante : dans
les dispositifs de formation ouverte et à distance,
la médiatisation de la relation pédagogique a un effet sur
l’évolution des postures enseignantes.
Cette hypothèse est actuellement testée dans les
Instituts Universitaires de Formation des Maîtres de Lille, Dijon, Reims,
Nancy-Metz et Rennes, près d’un public enseignant second degré en formation initiale et continue. (150 personnes).
La description des différents terrains d’observation se
fait à partir d’une grille d’analyse que j'ai élaborée par tâtonnements
successifs en m'inspirant de différents travaux existants sur le sujet ; elle
donne lieu à un questionnement spécifique sur la notion de dispositif[vii].
Un questionnaire proposé avant et après la
formation,
doit permettre d’identifier au plus
près les changements supposés. Cette première méthode de recueil de données
sera complétée d’entretiens d’approfondissement et si nécessaire, de quelques
études de cas.
L’hypothèse
faite d’un effet de la médiatisation de la relation pédagogique dans un dispositif
de formation continue ouverte et à distance des
enseignants, sur la construction et l’évolution des postures professionnelles,
appelle une définition plus précise des deux variables principales qui la
composent.
Prenant
appui sur D. Peraya[viii] pour
définir la variable "médiatisation de la relation pédagogique", j’en
décline les indicateurs en termes de médiation technologique, socio-cognitive,
sensori-motrice et sociale.
La médiation technologique, est
la médiation propre à l’outil, à l’objet technique qui prolonge nos actions.
Les TIC constituent des artefacts qui tout en
permettant à l’homme d’effectuer des actions de contrôle et de transformation
de son environnement, déterminent et modèlent les actions qu’ils médiatisent et
instrumentent.
Dans
le débat entre les partisans des effets de l’artefact et ceux qui pensent que
les TIC ne sont que des tuyaux sans incidence sur le
message, je me rallie aux courants de pensée développés par Léontiev et
Vigotsky, ou plus récemment la psychologie cognitive,
pour lesquels il s’agit toujours d’un « outil cognitif » ou selon
l’expression de Pierre Lévy d’une « technologie intellectuelle »
(1987).
Cette
dimension de la variable est appréhendée au travers de la description des
dispositifs de formation ouverte et à distance observés, en termes de :
Les
modalités d’usage réels par les enseignants en formation pourront être appréciées au travers des
entretiens et mises en perspective du dernier indicateur.
La médiation sensori-motrice est
la dimension de la médiation qui selon l’idée de Piaget, Lakoff et Jonhson,
influe sur la construction de nos concepts et représentations. Si nos concepts
s’élaborent à partir de notre insertion corporelle dans le monde et de
l’expérience pré-conceptuelle qui en découle, nous pouvons
penser que l’organisation temporelle et spatiale d’un dispositif de formation va influer sur la relation pédagogique et à
terme la posture.
Cet
indicateur relatif à la médiation sensori-motrice questionne :
De
même que pour le précédent indicateur, une comparaison sera faite entre le
« prévu » par les formateurs-concepteurs et le « réalisé »
en situation concrète par les enseignants en formation.
La médiation sociale permet que le processus de validation des significations se fait dans l’interaction
sociale. Cette notion fondamentale de médiation sociale prend ses sources chez
Piaget, Vigotsky et dans les travaux plus récents de Bronckart (1996) pour
lesquels toute fonction sociale correspond à une relation sociale intériorisée.
La
notion d’interaction semble dépendre de celle de décentration dans la mesure où il n’y a d’interaction que
là où il y a décentration possible. Chaque point de vue doit se percevoir comme
relatif et se reformuler par la prise en compte d’autres points de vue
possibles.
Cet
indicateur qui vise à cerner ce qui se passe entre formateurs et enseignants en
formation,
du point de vue de la relation, est opérationnalisé à partir du questionnement
des interactions et des modalités de travail collaboratif. Des outils d’analyse
empruntés au CUEEP[ix] me
permettent de préciser :
La médiation sémiotique (ou socio-cognitive) concerne le rapport entre la pensée et ses opérations d’une part et
les signes externes – analogiques et digitaux – de la culture. Ce rapport ne peut se concevoir qu’en termes
systémiques de circularité : la pensée se sémiotise en des signes
extérieures qui en retour ont des influences sur les formes de pensée. Seront
dans ce cadre questionnées :
·
les modalités de
relation au savoir : immédiateté de l’accès, association à sa
construction…
·
les représentations
du rôle de formateur et de formé,
·
les représentations
de la relation qui s’établit entre les deux.
Un
regard porté du côté de la littérature relative à la notion de posture ou des
notions proches dans le monde enseignant : attitudes, comportement, modèles
professionnels, perspectives… me permet d’identifier plusieurs typologies
(G.Leclercq, M.Lesne, M.Altet, D.Pratt) à partir desquelles se construit ma
variable dépendante "posture professionnelle enseignante".
Curieusement,
l’emploi de ce mot tend à se répandre et se multiplier, tant dans le discours
commun que le débat scientifique, sans à ma connaissance n’être jamais défini
précisément. La recherche de définition me conduit à souligner la mise
en équivalence fréquente de posture et attitude. Le dictionnaire Larousse donne
de posture la définition suivante « position
du corps, attitude particulière, pose» tandis qu’il affiche pour attitude "manière de tenir son corps,
position qu'on lui donne, posture". L'ouvrage Les fondements de la psychologie sociale,
réalisé sous la direction R.J Vallerand[x]précise
qu'une attitude représente un état mental neuro-psychologique de préparation à
répondre organisé à la suite de l'expérience et qui exerce une influence directrice ou
dynamique sur la réponse de l'individu à tous les objets et à toutes les
situations qui s'y rapportent. En l'absence de définition caractéristique de la
notion de posture, et après m'être longuement interrogée sur l’emploi ou non du
mot “posture”, je choisis de l’adopter
en le considérant comme facette comportementale de la notion d'attitude au sens où la définit Allport[xi].
Par sa forte inscription émotive et corporelle, l’attitude est un état à la
fois «mental et neural ». Dans le cadre de mes travaux, posture me paraît
intéressant dans le sens où il traduit un positionnement dans l’espace, ce qui
n’est peut-être pas sans lien avec la
question de la distance, qui a à voir avec le positionnement spatial… Je me
hasarde à faire l'hypothèse que la multiplication de son usage pourrait être
une réaction humaine face à la tendance à la virtualisation de notre monde.
Je l’étudie en référence aux travaux de D. Pratt[xii]
qui prend en compte trois dimensions importantes pour la définition des
postures : la croyance (ce que l’enseignant croit qu’il fait en
enseignant), l’intention (ce qu’il a l’intention de faire), l’action (ce qu’il
fait). Considérant la perspective d’une
personne comme étant une expression de croyance personnelle et de valeurs liées
à la formation et à l’enseignement, il dégage ainsi cinq
perspectives d’enseignement :
-
de transmission,
centrée sur le contenu à enseigner,
-
d’apprentissage,
centrée sur la progression pédagogique,
-
de développement cognitif,
centrée sur l'apprenant et son mode de fonctionnement cognitif,
-
de réalisation de
soi, centrée sur le processus de transformation, la motivation, d’où un
intérêt marqué pour l'environnement à créer
-
de réforme sociale,
centrée sur le développement du sens critique et la prise de distance, sur la
construction du collectif par l’individuel.
Un
questionnaire élaboré à partir de son outil, Teaching Perspective Inventory
(TPI), proposé avant et après la formation,
doit permettre d’identifier au plus près les changements supposés. Cette
première méthode de recueil de données est complétée d’entretiens
d’approfondissement et de quelques études de cas.
La variation de la relation pédagogique (relation synchrone
et asynchrone, travail collaboratif…) que permettent les technologies d’information
communication – élément souvent essentiel dans la construction des dispositifs
de formation ouverte et à distance – transforme la
nature de la médiation entre le formateur et
l’enseignant en formation. Cette transformation qui est accentuée du fait de
l’autre organisation spatiale et temporelle qu’elle engendre, provoque un questionnement
par rapport au processus d’apprentissage et d'enseignement.
Si
j'appréhende la médiatisation de la relation pédagogique comme une des
composantes de l’environnement social de l’enseignant (E), la théorie
socio-cognitive élaborée par A. Bandura[xiii]
et ses collaborateurs me semble pouvoir constituer un cadre théorique d’analyse
intéressant pour ma recherche.
Dans la théorie socio-cognitive, le fonctionnement psychologique
est analysé à travers une causalité bidirectionnelle triple, composant un
modèle triadique. Trois séries de facteurs entrent en interaction réciproque
deux à deux. Les facteurs internes à la personne (P) concernent les évènements
vécus au plan cognitif, affectif, biologique et leurs perceptions
par le sujet. Les déterminants du comportement décrivent les modalités d’action
effectivement réalisées et les schémas comportementaux. Les propriétés de
l’environnement social et organisationnel, les contraintes qu’il impose, les stimulations
qu’il offre et les réactions qu’il entraîne aux comportements représentent le
déterminant environnemental (E)[xiv].
Dans le cadre de ma recherche, la variation de la relation
pédagogique en fonction de la nature des dispositifs observés va influer sur la
personne (P) qui va elle-même avoir une action sur la posture, un des éléments
composant le comportement (C) – ou à mi-chemin entre P et C.
La théorie socio-cognitive va me permettre de mieux comprendre «les mécanismes qui président
à la façon dont nous construisons et transformons nos perceptions et
conceptions de l’environnement social» (notamment conception quant au
rôle du formateur et des moyens pédagogiques) en situation de formation. Ce premier niveau de
compréhension peut peut-être se constituer comme tremplin vers une meilleure
approche des mécanismes de transfert ou de glissement de postures, du champ de
la formation au champ de l'exercice professionnel, qui lui sont associés…
« En effet pour Bandura, ce sont bien les cognitions ( représentations,
pensée, prise de conscience, etc.) qui jouent le rôle majeur de médiation entre l’action de l’environnement et les réponses
comportementales ». Dans la situation observée, c’est la représentation
que se fait l’enseignant en formation qui va influer sur sa posture. Et ce qui
va m’intéresser de comprendre, c’est ce qui se passe entre ces deux
transformations de E et de C, « comment les influences externes affectent
le fonctionnement humain à travers des processus intermédiaires du moi (et non directement).
Je
suis bien consciente que le niveau de réalisation de mes travaux ne me permet
pas d'apporter des éléments très concrets dans ce colloque puisque
l'exploitation des entretiens que j'envisage de réaliser en mai et juin ne sera
communicable qu'en septembre 2003. Néanmoins, par la communication de ma
problématique et du cadre envisagé pour la travailler, j’espère avoir inspiré
quelques questionnements relatifs à l'influence de l'ingénierie de formation dans le processus de formation et aux apports des nouveaux
moyens de formation.
Par
rapport au thème de ce colloque, j’ai envie de terminer sur une réflexion
personnelle que m’inspire mon double engagement dans le développement de la formation des enseignants (en tant que chercheur en
sciences de l’éducation et en tant que chargée de mission Formation
de formateurs en IUFM). Si ma thèse s’inscrit dans le champ principal des
sciences de l’éducation, elle croise inévitablement bien d’autres
disciplines : sciences de l’information et de la communication, sciences
cognitives, psychologie, sociologie, informatique… elle illustre en cela, me
semble t-il, la nécessité d'un regard multi-référentiel de plus en plus
indispensable pour l'appréhension des objets complexes.
De
la même manière, la conception et la mise en oeuvre de formation d’enseignants a sans doute beaucoup à gagner
à favoriser la confrontation co-disciplinaire, l’analyse comparée des
pratiques… L’ingénierie de formation ouverte et à distance peut participer à la création d'un
environnement propice à cette dynamique, tant matériellement par les accès aux
savoirs et aux personnes-ressources qu’elle va accélérer que pédagogiquement
par les changements de posture qu’elle va provoquer.
Mots-clés : formation ouverte et à distance, postures professionnelles
enseignantes, médiatisation, médiation, relation pédagogique.
[i][i] DESS Éducation, formation et mise à distance, Paris2, 1998
[ii]
Analyse d'interviews réalisés en Bretagne près d'apprenants impliqués dans le
dispositif de formation à distance RAPPSODI ( Réseau des Ateliers de Pédagogie
Personnalisée Système Ouvert et à Distance)
[iii] BEILLEROT Jacky L'éducation en débats
: la fin des certitudes, L'Harmattan
[iv]
BLANCHARD-LAVILLE C., NADOT S. ss dir. Recherche
sur la formation des
enseignants par le biais de suivi de cohortes IUFM Bretagne et
Versailles, 15/06/01
[v] Analyseur
désigne un corps (naturel) ou un dispositif (construit) capable de décomposer
ce qui est ou apparaît composé. L'analyseur est ce qui rend possible l'analyse
: condition de l'analyse, il ne suffit pas, par lui-même à découvrir la
signification, le sens caché derrière le matériau offert et
directement perçu. (ref. à la
socioanalyse institutionnelle)
[vi] Voir
communication « Quand on a le thème mais pas la question », colloque
AECSE, 09/2001, Lille
[vii] ce
point ne sera pas ici développé
[viii] PERAYA
D. Internet un nouveau dispositif de médiatisation , 2002 http://www.tecfa.unige.ch
[ix] Centre
Universitaire Economie Education Permanente, université de Lille1
[x]
VALLERAND R.J. ss dir Les fondements de la psychologie sociale, edt Gaëtan Morin,
1994; 888p
[xi]
DORTIER J.F. Les sciences humaines. Panorama des connaissances, edt Sciences
humaines, 1998, 487p.
[xii] PRATT D. and associates, Five perspectives on
teaching in adult and higher education, Krieger Publishing Company,
[xiii] BANDURA
A. : Social cognitive theory of
personnality, in Pervin L. et John O. (Eds)
Handbook of Personnality, New York NY : Guilford (3nd Ed) , 1999,
(p154-196)
[xiv] CARRE
P. La double dimension de l’apprentissage auto-dirigé