25-26 et 27 mai
43, route de Blois - 45380 Chaingy
Autoformation, continuité, rupture et émergences
A l’heure où la société de la connaissance se mêle à la société de l’information, la formation tout au long de la vie aux incessants questionnements d’être mieux, meilleur et performant, reposer les fondamentaux, en comprendre leur actualité dans un contexte où le débat s’enrichit de notions nouvelles semble un projet pour l’A-GRAF certes ambitieux mais d’actualité.
S’il s’agit « de participer au développement durable pour un avenir choisi » (un des enjeux et retombées du 3ème colloque mondial de l’Autoformation), quelles formes, quelles spécificités et quelles ouvertures dans le champ de la recherche et des pratiques d’autoformation ?
A travers ce questionnement général, des axes spécifiques semblent émerger dans la continuité du 3ème colloque mondial et à l’émergence du suivant qui se dessinerait à Tunis.
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A la lumière du 3e colloque mondial de
Marrakech et de ses rencontres interculturelles, quels enrichissements pour
l’autoformation ?
· Que pouvons-nous dire, construire de « ce nouvel ordre éducatif »[1] qui reconnaîtrait les apprentissages formels, non formels et informels non plus sous forme d’opposition ou de conversion des uns vers les autres, mais en toute complémentarité, dans un souci d’acceptation de la personne dans sa totalité ?
· Quelles fertilisations pour ces croisements de savoirs, du Sud vers le Nord et inversement ?
· Face à la montée en puissance de la culture numérique et du poids international de la culture scolaire, quelle reconnaissance et quelle pérennisation pour la culture orale, celle de la tradition, celle de la rue ?
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Autoformation, médiation, médiatisation. Quels
apports des technologies numériques ?
· Les pratiques d’autoformation en sont-elles modifiées ? Que dire par exemple, de l’autodocumentation et des usages numériques, de l’autodidaxie et des usages des réseaux numériques, de l’autoformation assistée et des usages des dispositifs instrumentés, des histoires de vie et du choix des modalités de formation ? Comment aller au-delà des questions technico–pédagogiques pour tenir compte du contexte des apprenants et de leurs attentes ?
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Les questions d'instrumentation,
instrumentalisation de l'autoformation sont à clarifier, à l'heure où la
confusion s'installe reliant parfois hâtivement les questions de FOAD et
d'autoformation. Dans ce contexte, quelles fonctions pour l’expérience et
les histoires de vie et inversement, quelles fonctions des outils, instruments et objets dans
l’expérience ?
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De même
médiation, médiatisation, méritent d'être revu pour notamment comprendre la
relation entre les deux, et tout particulièrement leur complémentarité et
paradoxe. Là où la médiatisation organise, structure une forme organisatrice
des apprentissages, quelle peut être la fonction de la médiation, relève t’elle
de ce qu’Habermas nomme l’agir stratégique et/ou l’agir communicationnel ?
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Autoformation et e-formation : Alternances,
accompagnement, réflexivité,responsabilité ?
· La e-formation transforme les unités de lieux, de temps et d’apprentissages dans des alternances qu’il est souhaitable de clarifier pour relever la problématique de l’autoformation. Comment accompagner ces transformations en terme d’espace, de dispositifs, d’outils, de médiation qui puissent préserver et faciliter l’autoformation de l’apprenant ?
· Quelle place à la réflexivité tant en terme d’instrumentation que de médiation ?
· Qu’elle marge de manœuvre laisser aux apprenants pour qu’ils puissent exprimer leurs choix ?
D’autres questions pourront bien entendu alimenter nos échanges au
cours de ce symposium.
En attendant ces débats, nous vous invitons à préparer ce
symposium en produisant une communication (texte ou résumé de 4 pages environ)
que vous nous faites parvenir avant le 30 avril 2006.
Au plaisir de se rencontrer et de débattre
Le bureau de l’A-GRAF
[1] Cette expression est d’André De Peretti, à l’occasion de la conférence plénière introductive du 3ème colloque mondial de l’autoformation à Marrakech