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Autoformation et enseignement supérieur
Penser l’autoformation dans le contexte de l’enseignement
supérieur ne va pas de soi. De fait, quatre facteurs socio-économiques
promeuvent cette modalité de formation : l’augmentation et la diversité
des publics d’étudiants, l’évolution rapide des technologies dans les tâches
les plus courantes, la pression internationale pour le développement des
espaces numériques, le soutien du politique au thème de « l’éducation tout
au long de la vie ».
L’autoformation va de pair avec un changement
paradigmatique (paradigme de l’autonomie) qui fait rupture avec les modèles
institués (paradigme de l’instruction). Le pratiques, en revanche, vont plus
souvent dans le sens d’une mise en complémentarité, lorsqu’elles ne renforcent
pas les habitus ; Cette ouvrage aborde la notion d’autoformation dans le
paradigme le moins partagé, celui de l’autonomie.
Autoformation et enseignement supérieur offre un éclairage socio-historique, philosophique,
économique, psychologique puis propose des descriptions analytiques de
dispositifs développés dans des universités et des écoles d’ingénieurs, ainsi
que l’analyse d’une pratique spécifique : le conseil. Il questionne enfin
les enjeux politiques, sociaux et pédagogiques de l’intégration des
technologies de l’information et de la communication.
L’auteur
Brigitte Albero est maître de conférence en sciences de
l’éducation à l’Institut national de recherches pédagogiques (INRP). Elle
travaille principalement à l’analyse des modifications que les technologies
apportent dans les environnements de formation et, plus précisément, dans le
système d’interaction pédagogique. Elle coordonne le groupe inter universitaire
e-pathie.
Les
auteurs
D. Abé-Hildenbrand ;
D. Apollon ; J-M. Barbier ; Ph. Carré ; P. Caspar ; H.
Choplin ; C. Compte ; M.-J. Gremmo ; P. Landry ; M. Linard ;
D. Paquelin ; N. Poteaux ; J-Y Robin ; F. Thibault ; E.
Triby ; G. Vignaux ; T. Yuren
Albéro B. (Dir), 2003
Autoformation et
enseignement supérieur
Hermes-Lavoisier, Paris