Edifier une intelligence collective qui puisse permettre de faire face à un futur incertain.
Faire que chacun puisse poser les questions essentielles et recevoir une réponse dans les meilleurs délais.
Passer le témoin entre générations.
Bref une sagesse pour demain à construire dans le dialogue.
Si l’avenir existe, il reste à l’inventer.
Bonjour les colibris.
C’est Pierre Rabhi qui rapporte cette légende : » Un jour il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés, atterrés, observaient impuissants le désastre. Seul le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu. Après un moment, le tatou, agacé par cette agitation dérisoire, lui dit : Colibri ! Tu n’es pas fou ? Ce n’est pas avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu !
Et le colibri lui répondit : Je le sais, mais je fais ma part. «
Alors, pour ne pas perdre de place, nous placerons ici quelques suggestions à l’usage des colibris.
=> D’une pierre, deux coups.
Renoncer le plus qu’il est possible aux énergies fossiles c’est, entre autres choses, cesser d’enrichir les théocraties pétrolières et, subséquemment, les intégristes musulmans qu’elles financent ici ou là, dans le cadre du « Dar el arbr » (« domaine de la lutte », id est partie du monde qui reste à conquérir par l’islam).
Si nous ne sommes pas capables de le faire à temps, le monde de demain sera à la fois celui de la pénurie alimentaire générale et de la dictature religieuse musulmane. On avouera qu’il y a plus festif…
Citations
“Le monde a suffisamment pour les besoins de chacun, mais pas assez pour la cupidité de tous.” Gandhi.
Et c’est bien l’enjeu crucial des années qui viennent :
- soit les consommateurs des pays riches – dits encore « développés » – parviennent à réformer à temps leurs modes de production et de consommation, et il est alors possible
d’assurer le minimum vital pour tous ; - soit ils sont incapables de renoncer à ce qu’ils nomment leur « niveau de vie » et alors ils précipitent les plus pauvres dans les pénuries irrémédiables qu’engendrera la déstabilisation climatique globale.
Notons au passage que la seconde option est « perdant / perdant ». Pour ce qui est des privilégiés, leurs compagnies d’assurances leur permettront probablement de récupérer l’équivalent en numéraire de leurs biens ravagés par le cyclone ou l’incendie… mais pas leur enfant mort dans la catastrophe.
Une autre sentence du même, plus explicite encore :
« La civilisation, au vrai sens du terme, ne consiste pas à multiplier les besoins, mais à les limiter volontairement. C’est le seul moyen pour connaître le vrai bonheur et nous rendre plus disponible aux autres.
Il faut un minimum de bien-être et de confort ; mais passé cette limite, ce qui devrait nous aider devient une source de gêne. Vouloir créer un nombre illimité de besoins pour avoir ensuite à les satisfaire n’est que poursuite du vent. Ce faux idéal n’est qu’un
traquenard. » Gandhi
Voilà ! tout est dit.
« Notre thèse est que l’idée du marché s’ajustant lui-même était purement utopique. Une telle institution ne pouvait exister de façon suivie sans anéantir la substance humaine et naturelle de la société, sans détruire l’homme et sans transformer son milieu en un désert. » Karl Polanyi, « La grande transformation » 1944