Le 1° novembre 2014 l’Assemblée régionale corse a adopté un Plan d’Aménagement et 0de Développement Durable pour la Corse. Celui-ci stipule en particulier la préservation des zones naturelles d’intérêt écologique et celle des espaces agricoles. Quant aux
espaces intermédiaires, dits « mutables », ils ne seront désormais constructibles qu’à proportion de 10 % et à condition que le projet de construction puisse faire la preuve de son utilité publique.
L’île compte 131 espèces strictement endémiques dont une espèce d’hommes. Ça ne signifie pas que les Corses soient partisans des mariages consanguins, au contraire.
Comme les Romains d’autrefois dont ils descendent en partie, ils adoptent volontiers. Il faut donc entendre « peuple corse » non pas comme entité raciale, ainsi que les élus de droite qui se sont émus de cette appellation paraissent l’avoir fait, mais comme
communauté de vie fondée sur des valeurs communes. Si le Plan d’Aménagement exclut des acteurs économiques, ce sont uniquement les promoteurs prêts à tout détruire pour faire de l’ argent. Par ce vote, le peuple corse – par conséquent – a pris les mesures qui s’imposaient pour préserver son avenir. Et il a bien fait.
Muriel