De formule chimique H2O, cette molécule est vitale ; tous les être vivants en ont besoin en permanence. Or il se trouve que la sous-espèce Homo Industrialis Liberalis prélève sur la ressource terrestre globale une part de plus en plus importante, qu’il s’agisse de ses besoins domestiques (lave linge, lave vaisselle, piscine), de l’irrigation de son agriculture rentière ou du refroidissement de ses centrales électriques, thermiques aussi bien que nucléaires. Par ailleurs la déstabilisation climatique globale s’est dores et déjà traduite par une modification sensible du régime des pluies. Le cas de l’Australie est particulièrement éclairant : sur le dernier demi-siècle, seulement un cinquième du territoire a conservé la même moyenne annuelle de précipitations ; partout ailleurs on est en excès ou en déficit. Au Niger, sur la même période, on passe d’une anomalie par excès à une anomalie par défaut. Même la Banque Mondiale s’est inquiétée de cette situation dans laquelle elle perçoit un frein au développement ; c’est tout dire. Pour l’avenir, toutes les options sont ouvertes : allocation d’un droit à la consommation, comme cela se pratique déjà dans la Californie en voie de désertification , mise en place d’un commerce international de l’eau – comportant notamment l’installation d’usines de dessalement de l’eau de mer – guerres de l’eau… ou sobriété volontaire.
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/ vendredi, avril 9th, 2021