Admirable film de Yann Arthus-Bertrand, tant par la beauté des images, la rigueur et la simplicité du propos, la volonté de partage.
Ce film, sorti en 2009, a été distribué gratuitement aux chaînes de télévisions, aux cinémas (version longue), et diffusé gracieusement sur internet, initialement en cinq langues. Il a été financé pour l’essentiel par le sponsoring. Résultat remarquable : il a été vu dans le monde par 600 millions de personnes.
Vu du ciel, tout y est : après les dernières traces des origines, c’est l’agriculture industrielle et ses gigantesques machines propulsées au pétrole, la disparition des grands glaciers et son corrélat d’assèchement des rivières et des fleuves, la dévastation de l’exploitation du pétrole au Nigéria et du schiste bitumineux au Canada, la disparition des forêts (coupes à blanc, sécheresses, incendies), la fonte de la banquise arctique et des glaciers groenlandais, l’effondrement du permafrost sibérien… Et puis les conséquences : hausse du niveau des océans, submersion des
petites îles, largage du méthane…
Survol de la misère des bidonvilles et du délire des gratte-ciels, des flottes de pêche destructrices, conjuguées à la mort des coraux, et grande vulnérabilité de la plupart des communautés humaines.
Enfin chiffres clef qu’il reste à inverser pour préserver l’avenir de l’humanité.
Le texte de la version française longue – que l’on peut regarder à l’adresse suivante (1h33′) – est dit par Jacques Gamblin, un des rares écolos audacieux à traverser la Place de la Concorde en vélo.
https://www.youtube.com/watch?v=g7DpYWR8vqA