Comment nommait-on les laboratoires pharmaceutiques au Moyen Âge ? « Bandits des grands chemins ». La technique est rigoureusement la même :
– 1° Attendre à l’endroit adéquat ; ici, en l’occurrence, quand vous venez d’atteindre le carrefour « Madame – ou Monsieur – vous avez un cancer… »
– 2° Enoncer clairement la proposition. « Le pronostic est mauvais sauf traitement adhoc… mais c’est très cher ».
Quelques aperçus : les médicaments qui peuvent vous tirer d’affaire se nomment Imnovid, Sovaldi, Glivec ou Lucentis. Leur prix : en moyenne,
400 euros le comprimé, 8600 euros la boîte.
La sécurité sociale ne peut pas suivre ? Le client n’a pas les moyens de payer ? C’est pas le problème des laboratoires.
Tu veux pas crever ? Tu raques ! Tu peux pas raquer ? Tu crèves ! Bref, la bourse ou la vie… Et le chef de la bande se nomme Actionnaire, du moins c’est ce qu’ils disent.
Mais leur aspiration secrète est d’obtenir ce qu’ils nomment un drap doré en menaçant d’aller livrer leurs secrets à l’officine d’en face.
Voici, dans l’ordre, les laboratoires coupables de ce chantage lucratif : Celgene (USA), Gilead (USA), Novartis (France), Roche (Suisse). En attendant de créer des réseaux de moralisation écologiste et humaniste des pratiques économiques et politiques – en l’occurrence, organiser un boycott de tous les autres produits de ces maîtres chanteurs – on peut toujours leur faire savoir tout le bien qu’on pense d’eux.
https://www.celgene.com/
http://www.gilead.com/
http://www.novartis.fr/
http://www.roche.ch/
Muriel