Homo


/ mercredi, décembre 21st, 2022

Genre de la famille des primates qui se scinda de la branche primitive du fait de la surrection de l’épaulement érythréen.
Le climat de cette zone se dégradant du fait de cet événement géologique, la raréfaction des arbres induisit une modification comportementale des bonobos et chimpanzés implantés dans l’Est africain.
Comme il était devenu de plus en plus difficile d’atteindre l’abri d’un feuillage élevé quand surgissait un fauve, les singes de cette famille prirent l’habitude de se dresser sur leurs pattes arrières afin de surveiller les alentours ( à peu près comme les suricats ont appris plus récemment à le faire.

Au cours du temps, il en résulta deux modifications anatomiques concomitantes. D’une part la modification de la position du bassin provoqua chez les femelles des accouchements prématurés ; d’autre part l’oreille accéda aux sons formés dans la
cavité buccale.
De là deux nouveaux effets : la femelle est contrainte de porter son petit dans les bras beaucoup plus longtemps du fait de son immaturité à la naissance ; cependant elle peut désormais moduler les sons et, adresser à ce petit ce langage inventé. Peu à peu, le langage s’étant progressivement constitué, et avec lui la capacité d’associer et d’anticiper, le cerveau se complexifie du fait de la spécialisation hémisphérique. Le lobe droit perçoit et nomme ; le lobe gauche qui reçoit cette information, examine ses données mémorielles et, de là, anticipe, commandant l’action adéquate.
La pensée est née.

Pendant plusieurs millions d’années les communautés humaines – qui inventent successivement les vêtements, l’art graphique et musical, les rites – vivent en synergie avec la nature.
C’est un deuxième événement climatique – la fin de l’optimum saharien – qui va engendrer la révolution néolithique. En deux millénaires au plus les communautés qui ont migré en Mésopotamie inventent successivement l’agriculture, le commerce,
l’écriture, le code civil, la littérature, la religion, l’architecture.

Un troisième événement climatique – la déstabilisation globale – appelle une nouvelle révolution dans les comportements des membres de cette espèce.
Elle doit impérativement apprendre à bannir la démesure inhérente à la plupart de ses actes, ce qui implique de limiter ses émissions de GES et d’agents pathogènes, ses naissances, ses dévastations des sols propres à l’agriculture, ses déplacements
carbonés.

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