Impératif catégorique de la civilisation techno-chrématistique mondialisée. Le pétrole sert au premier chef de carburant pour les moteurs à explosion des voitures, des camions, des bateaux et des avions. Il constitue également la matière première des industries du plastique. La mondialisation exige des échanges de marchandises sur de longues distances et ne conçoit donc pas de se passer du pétrole. La politique extérieure des grandes puissances est partiellement déterminée par la nécessité de contrôler l’approvisionnement en pétrole et de maintenir son prix dans des limites jugées acceptables. Outre les pollutions diverses que l’exploitation des gisements ou le transport des barils ont provoqué ici ou là, la combustion du pétrole est responsable avec celle du gaz de 40% des émissions des G.E.S. Un autre impératif, celui de la survie, exige donc que soient progressivement abandonnées non seulement cette source d’énergie mais encore la logique économique à laquelle elle est si étroitement imbriquée. Le recyclage des matières plastiques constitue un premier élément de réponse ; les véhicules propulsés à énergie propre en sont un autre. Ils ne suffiront cependant pas ; chacun comprend aisément que ce ne sont pas les vieux gréements qui pourront remplacer les immenses cargos chargés de containers qui traversent incessamment mers et océans. C’est donc bien un nouveau modèle économique qui est requis.
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/ samedi, avril 10th, 2021