Virus


/ vendredi, avril 23rd, 2021

Séquence de molécules (polymère) comportant la même structure de base, soit avec une molécule de ribose (A.R.N.) soit avec une molécule de désoxyribose (A.D.N., un atome d’oxygène en moins) et codant pour un certain nombre de molécules spécifiques, de la même façon que les acides nucléiques des bactéries ou des pluricellulaires.
Sur cette structure fondamentale, et au cours de l’évolution, certaines séquences intégrées au génome des premiers mono-cellulaires (protozoaires) ont pris les commandes de leur reproduction, jusqu’à constituer un organite spécifique : le noyau.
D’autres, en commandant la synthèse de protéines spécifiques, se sont dotées de dispositifs de protection (capside) et de pénétration des cellules ; ce sont les virus proprement dits.
Les virus ont acquis la capacité de détourner la machinerie cellulaire à leur profit de façon à se multiplier. Quand les protéines et l’énergie disponible (mitochondries) de la cellule parasitée leur ont permis de parvenir à leur fin, ils font éclater le cytoplasme et se répandent dans le milieu.
On ignore encore quelle est exactement leur place dans l’arbre philo-génétique des bio-molécules. Du reste il est difficile de déterminer si l’on doit les compter parmi les vivants puisqu’ils ne respirent pas et ne se nourrissent pas ; les virus se contentent de se reproduire. D’ailleurs certains d’entre eux restent dormant, intégrés au génome de
leur hôte qui duplique à mesure la séquence de leurs bases.
C’est dire que l’amplitude croissante des variations bioclimatiques risque fort de provoquer des réveils de masse ou de rapides mutations, réduisant d’autant la capacité des humains à édifier des parades afin de contrer les maladies émergentes.
Du fait de l’universalité du code génétique, les virus, même s’ils ont généralement un hôte spécifique, sont susceptibles de passer la barrière inter-espèces dès qu’ils ont trouvé des conditions favorables et un vecteur ad hoc. L’estimation de leur nombre tourne autour de plusieurs centaines de milliers. On ne pourra probablement pas tous les nommer. Les premiers : virus du SIDA, de la dengue, de la fièvre d’Ébola, de
l’infection Zika, de la grippe aviaire, de la Covid 19, et c…
Dans le même ordre d’idée, on vient de découvrir que le réchauffement provoque la prolifération des bactéries du genre Vibrio dans les lagunes, ce qui accroît, là aussi, les risques de contamination. C’est une bactérie de cette espèce qui est l’agent du choléra.

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