En janvier 2014 un réseau organisé de vol et de revente de matériel agricole avait été démantelé par la gendarmerie. Les voleurs opéraient à partir de l’Espagne et transféraient le matériel dérobé sur des semi-remorques en partance pour la Hongrie, avant de revenir à leur base.
Plus inquiétant : les exploitations sont également ciblées par des réseaux spécialisés dans le petit matériel agricole, les câbles métalliques et les récoltes. Une vigne, un champ de céréales, un verger peuvent ainsi être « nettoyés » en une seule nuit, ce qui
suppose à la fois des bandes itinérantes de 10 à 20 personnes, un circuit de revente rapide mais surtout un marché potentiel lucratif.
La gendarmerie de Saône-et-Loire faisait état d’une augmentation de 60% de ces vols l’année précédente en 2017.
En février 2020 l’Express rapporte que 437 000 fermes et locaux agricoles ont subi l’un ou l’autre de ces dommages.
Le phénomène atteint d’autres pays d’Europe de l’Ouest ; il préfigure ce qui adviendra à grande échelle quand l’ampleur des aléas climatiques commencera à engendrer la pénurie.
Accessoirement c’est un effet désastreux de plus du Traité Constitutionnel Européen… lequel n’est ni un traité, ni une constitution mais uniquement un accord de libre échange
et de privatisation généralisée.
Pillage des campagnes
Coups de coeur / vendredi, février 26th, 2021