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Livres et documents
Le
management des savoirs
Les ressources les plus importantes pour les organisations ne
sont pas la terre, le capital et le travail, mais les savoirs
qui constituent des actifs stratégiques lorsqu'ils offrent
des avantages concurrentiels durables, c'est-à-dire s'ils
se diffusent peu, s'ils ne sont pas imitables ou acessibles au
marché. Les entreprises performantes sont celles qui maîtrisent
le mieux le savoir sous toutes ses formes, car l'avantage concurrentiel
durable d'une firme repose sur son portefeuille de savoirs.
Penser
la mise à distance en formation Les possibilités croissantes et diversifiées de la technologie conduisent à de nouvelles perspectives en Formation. La distance serait annulée et la formation réalisée autrement en termes d'organisation : là où se trouvent les demandeurs et avec peu ou pas de présentiel. Cette évolution pourrait à terme concerner tous les publics adultes et de plus en plus d'apprenants du système éducatif, universités comprises. Soit la formation à distance (F.A.D.), complétée de modalités d'ouverture, de souplesse, de flexibilité, d'efficacité, soit la formation ouverte et à distance (F.O.A.D.) permettrait de profonds changements pédagogiques, organisationnels, institutionnels et culturels. Apprendre à distance serait l'avenir.
L'auteur caractérise la F.A.D. et la F.O.A.D. comme des étapes transitoires, historiquement sans doute inévitables mais insuffisantes. Il propose une autre orientation à long terme : la mise à distance en formation. Cela nécessite une formation repensée et refondée ainsi qu'une distance traitée dans sa complexité et un travail sur les dispositifs. Mais, contribuer à l'émergence d'un nouvel esprit formatif s'effectue dans une transition floue, incertaine et risquée. C'est pourquoi il convient d'une part de conforter et d'approfondir le débat ; d'autre part, d'engager des pratiques nouvelles elles-mêmes à questionner. Alors, la transition pourra produire de la transformation.
Michel Bernard est professeur des universités - sciences
de l'éducation - à l'université Paris II.
Il dirige le troisième cycle : distance et formation
dont le DESS : Education, Formation et Mise à distance.
Il est par ailleurs responsable du laboratoire de recherche CREFI
(Centre de recherche et d'études en formation et intervention).
Introduction
à une sociologie de la formation De quoi parle-t-on lorsqu'on parle de formation ? Le terme, dans son acception actuelle, et les pratiques qu'il désigne sont un produit de l'histoire. Explorer cette histoire pour mettre en perspective les fonctions, les finalités, les valeurs des multiples composantes de la formation postscolaire, c'est introduire une approche sociologique. Construit autour d'une sélection de textes originaux, cet ouvrage a un double objet : il reconstitue et livre une mémoire brute susceptible d'enrichir la culture professionnelle des acteurs d'aujourd'hui. Il s'engage dans la proposition d'un cadre d'analyse.
Volume 1 : les pratiques constituantes et les modèles,
267 p. Volume 2 : Les évolutions contemporaines, 548 p. Ce volume fait parcourir les évolutions significatives de la formation, du milieu des années cinquante au milieu des années quatre-vingt-dix : de la promotion sociale à l'entreprise qualifiante en passant par la loi de 1971. Yves Palazzeschi est maître de conférences en sciences de l' éducation au Centre d'éducation permanente de l'Université Paris I - Panthéon Sorbonne
Les
environnements d'apprentissage multimédia, analyse et conception
Le multimédia fait aujourd'hui partie de notre quotidien. A ce titre, il ne peut manquer de nous interpeller en tant qu'enseignants mais aussi en tant que parents soucieux d'offrir, à leurs enfants, les meilleures opportunités d'apprentissage. L'ambition de cet ouvrage est de tenter de répondre aux questions que se pose le consommateur de multimédia éducatifs que nous sommes tous appelés à devenir, tout en lui donnant l'occasion de développer, à l'égard de ces outils éducatifs, un sens critique davantage aiguisé. Cet ouvrage, par la lecture plurielle qu'il autorise, s'adresse à un public très large. Ainsi, si certains chapitres concernent un public déjà averti, d'autres peuvent être directement abordés par un lecteur peu informé des nouveaux environnements d'apprentissage.
C'est aussi à une découverte des nouvelles formes
d'apprentissage que nous convie cet ouvrage, qui fera entrevoir
à l'éducateur du XXIème siècle, les
exigences mais aussi les potentialités offertes par les
technologies de l'information et de la communication.
Apprendre
Comment apprend-on ? Quelle est la place de la mémoire, de la motivation, du désir de l'émotion ? Que sait-on des capacités étonnantes du cerveau ? Pourquoi certains enfants ou adultes ont-ils tant de difficultés à apprendre ? Dans ce livre, l'auteur, lui-même ancien cancre, suggère une approche radicalement nouvelle de l'apprentissage. Il montre qu'apprendre est un processus complexe, souvent conflictuel, qui suppose de bousculer les conceptions ancrées dans nos têtes. S'appuyant sur sa longue expérience d'enseignant, André Giordan avance des propositions pratiques pour mieux apprendre et propose une redéfinition du rôle et de la place de l'école. Dans une société en pleine mutation, contrainte d'innover en permanence, il est vital, plaide-t-il, de développer une " culture du questionnement ".
André Giordan, agrégé de biologie, docteur
en biologie et sciences de l'éducation, est professeur
à l'université de Genève et directeur du
laboratoire de didactique et épistémologie des sciences.
Connu pour ses idées novatrices, il est l 'auteur
de nombreux livres sur l'enseignement et la vulgarisation des
sciences.
Pour
une théorie de la pédagogie
Cette étude québécoise soulève des
questions présentes dans l 'enseignement de tous les
pays occidentaux et offre une réflexion nourrie des travaux
de leurs voisins anglo-saxons que nous ne connaissons pas toujours.
Faut-il
avoir peur de l'autoformation ?
"L'autoformation, un danger ou une chance, en particulier
pour l'école ?
Cahiers Pédagogiques n°370,
1999
Actes Symposium du Centre de Recherche en Education
- Formation v- Insertion et du Groupe de Recherche sur l'Autoformation
en France
par Séraphin ALAVA Maître de Conférences Université de Toulouse 11, 5 allées Antonio Machado 31078 Toulouse Cedex Le symposium " Autoformation et lien social " résulte d'une double volonté du Groupe de Recherche sur l'Autoformation en France (GRAF) et du Centre de Recherche sur l'Education, la Formation et l'Insertion (CREFI). Organisé durant le mois de mai 1997 à Toulouse il avait comme objectif de permettre d'approfondir les liens indissolubles que nous devons tisser conceptuellement entre autoformation et lien social. En effet il y là un paradoxe apparent à vouloir rapprocher un concept qui proclame sembletil haut et fort l'autonomie du sujet et un autre concept affirmant la puissance de la cohésion ou du lien entre individus. Le paradoxe est encore plus fort si nous imaginons l'autoformé tel Robinson Crusoé seul sur une île s'autoformant par nécessité. Ici pas de lien social ou tout du moins pas en premier lieu. Mais l'autoformation se réduitelle à cette conception individualiste et solitaire de l'acte de formation. Nous ne le pensons pas et " Vendredi " n'est jamais très loin quand il s'agit d'observer les pratiques d'autoformation. " Un peu vient de l'extérieur, un peu vient de l'intérieur ; il ne reste plus qu'a savoir quoi et combien " (Norbert Elias, la société des individus, Fayard 1987, p. 65). C'est ainsi que s'exprime Norbert Elias pour définir les interrelations qui constituent à la fois l'individu et la société. Cette boucle de moi à l'autre qui me permet d'être en aidant l'autre à exister est parfaitement symbolisée par le dessin d'Escher en couverture. En ce sens l'autoformation est à concevoir d'abord et avant tout comme une pratique sociale qui mobilise le sujet et la société. Que l'on observe les réseaux d'échanges de savoir, que l'on analyse les pratiques autodidactes en milieu ouvrier, qu'on envisage enfin les pratiques culturelles d'autoformation, on est frappé par ce paradoxe qui semble être constitutif de l'acte d'autoformation " se former c'est aussi nous former collectivement ou réciproquement ". Paradoxale approche de complémentarité que nous souhaitions aborder aussi à travers la rencontre de diverses approches épistémologiques ou disciplinaires. Le symposium était donc constitué de trois " univers " de recherche: les chercheurs du GRAF, issus de structures de recherches différentes mais qui travaillent en commun pour faire avancer la recherche scientifique dans le domaine de l'autoformation ; les chercheurs du CREFI qui travaillent dans la perspective de l'étude des comportements des acteurs en situation didactique ; et des chercheurs invités venant d'univers disciplinaires différents (psychologie, sociologie, économie, sciences de la formation). Le décor étant posé, le jeu des interactions peut librement s'exprimer. Les échanges dont nous avons souhaité garder l'essentiel ont montré combien à la fois la vision classique de l'activité solitaire d'autoformation est aujourd'hui dépassée mais aussi que la relation entre la triade " moi, l'autre, la société " reste un univers scientifique encore à explorer. Puisse ce symposium, comme d'autres manifestations, nous permettre d'avancer dans cette compréhension. " Nous pouvons nous accrocher à nousmêmes, pour mieux répondre aux autres, pour mieux permettre aux autres de s'accrocher à nous. " André de Peretti, mai 1996, p. 240. RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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