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groupe de recherche sur l'autoformation

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Vendredi 28 mars 2008 

Quel jeu pour l’autoformation dans l’institution ?

Organisateur: André Moisan

La notion d’autoformation a hérité de J. Dumazedier l’idée selon laquelle elle était le produit d’une « double déviance » : déviance par rapport aux modèles pédagogiques de l’école, déviance par rapport aux représentations du milieu socio-culturel d’origine.

Comment penser, repenser cet héritage, dans un contexte où l’institution elle-même (tout au moins une partie d’entre elle) a pris le relais d’un discours sur l’individu, le mettant au centre du dispositif de formation en l’enjoignant « d’être soi », et met en œuvre des dispositifs s’appuyant sur le projet individuel et sur le contrat ? La représentation « émancipatrice » de l’autoformation d’individu se développant contre les normes institutionnelles résiste-t-elle à cette nouvelle norme sociale d’individus sommés à conduire leur propre insertion sociale et professionnelle et leur projet de formation ?

Autrement dit, comment penser en même temps les transformations de l’institution et les pratiques développées par les individus dans leur processus de formation ?

L’objectif de la journée qui vous est proposée est de mettre au travail cette question par l’analyse concrète et située en croisant les regards du point de vue des dispositifs et du point de vue des apprenants dans trois domaines:

·        La formation continue, à partir de l’exemple du réseau A.P.P. (Atelier de Pédagogie Personnalisée). Troisième offre de formation d’adultes en France, il possède, en effet, cette originalité de se référer explicitement, dans sa charte, à l’autoformation. De ce point de vue, il constitue un lieu d’observation particulièrement pertinent de ces déplacements institutionnels et des pratiques développées par ses « usagers ».

·        L’entreprise, lieu par excellence de la mise en œuvre d’une rationalité instrumentale.

·        La V.A.E. (Validation des Acquis de l’Expérience), comme lieu d’articulation entre une auto-référence et une référence à la prescription du travail et l’institution formatrice.

Chacune des contributions, d’une durée d’un quart d’heure, a pour objet de soumettre 3 questions pour alimenter le débat collectif.

 

CNAM, LE VENDREDI 28 MARS 2008

2, RUE CONTE 75003 - PARIS

SALLE DES CONSEILS 37-1-49

 

PROGRAMME

9 h Accueil

9 h 30 Introduction de la journée......................................................A. Moisan

10 h. Le réseau A.P.P. : 4 interventions d’un quart d’heure,.

L’A.P.P., institution ou réseau ? ...................................................... A. Moisan

Y-a-t-il une institution à l’A.P.P. ?
le discours des apprenants ..............................................................N. Lavielle

Que devient le modèle A.P.P. dans les prisons....................................... H. Bézille

Accompagnement et médiation, une possible rencontre entre projet
institutionnel et projet individuel? .................................................... B.Pinot & C.Clenet, B. Pinot,

13 h Déjeuner

14 h 30 L’entreprise : une communication sur l’exemple de La Poste.

L’autoformation émancipatrice est-elle possible
au cœur de la rationalité instrumentale de l’entreprise ?........................... E. Bertrand

15 h 15 La V.A.E.

La V.A.E. comme lieu d’articulation entre une auto-référence
et une référence à la prescription du travail et
de l’institution formatrice. ............................................................. C. Debon

16 h 45 Regards croisés sur les apports de la journée, par ......................... M.J. Barbot

17 h 15 Fin