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Claude Debon
Contributions et Articles en ligne
Introduction
à la journée L'autoformation au risque
de la reconnaissance ? 22 janvier 2010
Quelle formation ouverte et à distance dans des universités palestiniennes :
de l’intérêt et des tribulations d’un projet innovant en contexte culturel complexe,
Toulouse, janvier 2009: le texte
; la présentation
Autoformation
et modèles pédagogiques repérables dans les formations médiatisées, in L'autoformation
: actualité et perspectives, EP n°168 - 2006-3
L’article centre le regard sur les processus d’autoformation en œuvre dans
les formations utilisant les technologies numériques en examinant les approches
pédagogiques qui s’y inscrivent. Il présente trois modèles pédagogiques
pouvant être construits à partir de pratiques existantes, en dégageant les théories
de l’apprentissage et de l’autoformation qui en ressortent. En final
l’analyse porte sur le rôle joué par les outils de médiatisation et de médiation
que représentent les outils technologiques dans le développement d’une
autoformation des différents acteurs qui participent au travail de la
formation.
Barbot,
Marie-José, Debon, Claude, Glikman, Viviane,2006, Logiques
pédagogiques et enjeux du numérique : quelques questions vives,
in Pédagogie et numérique, contradictions, convergences ?,
EP n°169, p. 13-25.
Partir
des actions pour retravailler le concept d’autoformation, 2006
Recherches
sur la FAD et la VAE, 2003
EXPERIENCE
ET AUTOFORMATION ?
2002
Ressources
techniques et ressources humaines en formation individualisée à distance :
leurs rôles dans les apprentissages et le pouvoir d’auto-direction des
apprenants. In COLLOQUE
INTERNATIONAL DE MONTREAL : 23-27 avril 2002, 2001
BOGUES "Globalisme et Pluralisme" DES
INTERACTIONS ENTRE APPRENANTS ET DISPOSITIFS DITS OUVERTS POUR PRODUIRE LE
POUVOIR DE S’AUTOFORMER
, 2000, in Carré p., Moisan A. (dir.), 2002, La formation autodirigée,
aspects psychologiques et pédagogiques, L'Harmattan
La
construction des compétences d’autoformation dans les dispositifs de
formation individualisés, in : Foucher R., Hrimeh M.,(dir), 2000, L’autoformation
dans l’enseignement supérieur, Apports européens et nord-américains
pour l’an 2000, Montréal, Éditions nouvelles.
Contribution
à la réflexion, 1997, in Alava
S., 2000, AUTOFORMATION ET LIEN SOCIAL,
Toulouse: EUS, pp.77-81 Livres
Les usagers et les
usages du dispositif de la Formation à distance du C.N.A.M. en Premier
cycle d'Économie et gestion (UV de mathématiques et UV de statistiques), in Le
Meur G., 2002, Université ouverte, formation virtuelle et apprentissage,
L’Harmattan, pp.431-444
Parcours de la reconnaissance :
le processus de validation des acquis,
in
Bézille (Dir.), H., Courtois B., 2006 ,
Penser
la relation expérience - formation, Lyon: Chronique sociale, pp.188-205
Nous
empruntons le titre donné à ce travail au dernier livre de Paul Ricoeur,
« Parcours de la reconnaissance ». Il nous semble que les différentes
étapes du parcours de l’homme qu’il nomme «identifier», « s’identifier »,
« être reconnu » correspondent bien à la problématique particulière
de la validation des acquis de l’expérience (VAE) vue du point de vue des
personnes qui s’y engagent, pensent possible la reconnaissance
institutionnelle de leur expérience, et en font un enjeu personnel fort pour
leur présent et leur avenir. Le chemin n’est pas simple et passe
obligatoirement chez le postulant par l’identification
des éléments constitutifs (autoformatifs) de
son expérience, le repérage des capacités
(« capabilités » dit Ricoeur selon les philosophes grecs) et responsabilités
qu’elle exprime, par l’affrontement des
référents « critères de grandeur »
de l’institution validante.
Dans ce passage de la voie active à la
voie passive : reconnaître et être reconnu, se retrouve toute la
recherche des écarts et correspondances entre contenu de l’expérience et
savoirs associés. Les traces du parcours VAE (dossiers arrivant en jury de
validation, contenus et résultats d’entretien ou de situations simulées ou réelles)
en rendent compte, traces qui peuvent récompenser totalement ou en partie les
demandeurs, ou les sanctionner.
Les grandes difficultés
qui accompagnent la recherche sont repérées par l’ensemble des
acteurs, pas seulement par les postulants à la validation. Dans ce texte nous
chercherons à en clarifier les manifestations et significations, en faisant
l’hypothèse que ces difficultés tiennent en grande partie à des représentations
et définitions différentes formulées par les acteurs sur les concepts d’expérience
et de savoir et sur leur articulation. Ces représentations renvoient plus
largement à des théories et pratiques relevant du champ de l’éducation et
de la formation des adultes. Selon l’approche prise, le savoir est identifié
comme remplaçant l’expérience,
ou bien l’expérience peut être savoir, ou bien il ne peut y avoir de
recouvrement entre les deux concepts. Prenant comme référence les théories
associées au courant de l’autoformation,
nous chercherons à dépasser les contradictions évoquées, et montrer
comment expérience et savoir peuvent communiquer tout en identifiant bien
leurs différences, ces clarifications pouvant
faciliter le travail de tous les acteurs concernés et favoriser des
parcours VAE réussis pour tous.
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