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Actes des journées d’étude internationales

« Efficacité des dispositifs de formation ouverte et à distance »

Sous la direction de

Pierre LANDRY (A-GRAF) et Sandra SAFOURCADE (CREFI-T)

 

Université Toulouse Le Mirail
15 et 16 janvier 2009

 

L’AGRAF[1], le CREFI-T [2]et le service de la formation continue de l’université Toulouse le Mirail ont organisé deux journées d’étude internationales sur les dispositifs de formation ouverts et à distance. Cette rencontre visait à éclairer le fonctionnement de dispositifs FOAD.

Comité de lecture

  • Séraphin Alava - Professeur des universités en sciences de l’éducation – CREFI-T

  • Hélène Bézille -  Professeur des universités en sciences de l’éducation – LAMCEP – CNAM – Présidente de l’AGRA-F

  • Annie Jézégou - Responsable du pôle compétences de l’école des Mines de Nantes – Chercheur permanent au Centre de recherche en éducation et formation - CREF

  • Anne Jorro - Professeur des universités en sciences de l’éducation – CREFI-T

  • Pierre Landry – Co-président de l’AGRA-F

  • Georges Le Meur - Maître de conférence en sciences de l’éducation – Université de Nantes

  • Sandra Safourcade – Doctorante – ATER - CREFI-T

Problématique des 2 journées d’étude 
Séraphin Alava, Pierre Landry, Sandra Safourcade.

            L’évolution de dispositifs de formation à tous les âges de la vie a largement été influencée par l’innovation technologique dans le domaine de l’informatique, des multimédias et des réseaux. Les dispositifs médiatisés ont progressivement été intégrés aux formations ouvertes et à distance afin de répondre aux exigences d’une formation en ligne. L’ensemble des travaux de recherche a cependant bien montré que si ces dispositifs étaient nécessaires à la formation ouverte et à distance, ils n’étaient pas suffisants à la rendre efficace. En effet, les pratiques pédagogiques mises en jeu, l’action autonome des apprenants et des enseignants sont soutenues par des ressources et des outils numériques, mais non totalement déterminées par eux. Qu’est ce qui détermine donc l’efficacité de ces dispositifs, quels sont les invariants qui fondent la réussite d’une formation ouverte et à distance ?

Les journées d’étude internationales que nous avons organisées ont pour visée de décrire et expliquer l’effet organisateur des autres variables du procès didactique, la pédagogie, les représentations des enseignants, la démarche d’apprentissage, les types de production médiatique, qui influencent toutes directement ou indirectement l’activité de l’apprenant. La cyber–navigation, le cyber–enseignement trouvent leur forme et leur structure dans la capacité à produire de l’innovation dans des domaines originaires des sciences de l’éducation et de la formation.

Au-delà des concepts d’autonomie et d’interactivité, nous voulons ré–interroger, par des illustrations successives et parfois opposées, les processus d’autoformation, afin de faire émerger que le vouloir savoir, le vouloir apprendre, le pouvoir apprendre, le savoir apprendre ne sont pas des données des dispositifs ni des technologies, mais bien les résultantes d’un processus inter construit au sein des formations en ligne.

Comment est désormais convoquée la notion d’autoformation dans les travaux, études et recherches actuelles sur les pratiques des apprenants lorsqu’ils utilisent les technologies éducatives ? La question du rôle que l’autoformation tient au sein des technologies éducatives permet-elle d’étudier l’interaction processus-dispositifs (autoformation-technologies) mais aussi les conduites autonomes d’apprentissage (pratiques d’autoformation dans leur contextualisation médiatiques) ?

Peut-on apprendre sans prendre conscience de ce que l’on apprend, pourquoi on apprend, comment on apprend ? Autrement dit, peut-on faire l’économie d’une démarche d’autoformation si l’on veut faire siens les savoirs étudiés ? Cette démarche est-elle compatible avec la forme scolaire ?

Le processus enseignement (ou formation) / apprentissage met en œuvre des technologies éducatives combinant méthodes et moyens. Quelle place faut-il accorder au dispositif technologique et médiatique dans la démarche générale ?

Comment faire en sorte que l’objectif de transmission de savoirs, propre à l’acte d’enseignement, interagisse avec l’objectif de l’apprenant qui est d’acquérir ces savoirs ? Au-delà du formalisme des dispositifs et des modes d’évaluation imposés par l’institution, quelle dose d’informel doit intervenir pour que les dispositifs fonctionnent ?

Cela ne revient-il pas à chercher à comprendre comment les apprenants participent à leur réussite via un engagement qui les conduit à donner une forme singulière au dispositif proposé ? A se centrer sur l’approche des pratiques d’apprentissage, mais aussi à aborder les usages spécifiques et autonomes que font les apprenants des outils aujourd’hui devenus courant dans le cyberespace ? A chercher à comprendre les articulations entre « dispositif et disposition » et à étudier en quoi dispositifs et sujets interagissent dans ces processus autoformatifs ?

Faut-il s’interroger sur la compréhension de la notion d’autoformation par les différents acteurs qui, au-delà de leur rôle, sont d’abord des personnes : les enseignants et formateurs, les tuteurs, les représentants des institutions ? Quelle place acceptent-ils de laisser aux initiatives de l’apprenant ? Veulent-ils valoriser la participation active des apprenants ? Comment l’évaluation prend-elle en compte ces initiatives ?

Aujourd’hui le cyberespace est compris par beaucoup comme un espace où les pratiques éducatives peuvent se développer : le e-learning, les communautés d’apprentissage, le travail collaboratif, sont autant de situations où l’apprenant doit développer de façon autonome des processus éducatifs. Ces journées sont donc centrer sur l’étude de l’apprenant et des pratiques d’apprentissage.

Pour tenter de répondre à ces questions, nous sommes partis  de réalisations de dispositifs de formation à distance, pour une étude détaillée des usages des apprenants, du questionnement des a priori souvent non formalisés des enseignants et des apprenants afin de s’interroger sur la dynamique d’auto- et d’inter–structuration des savoirs qui est au cœur des technologies éducatives.

Pour aborder cette problématique et éviter un nouveau colloque sur les TICE, nous avons voulu organiser deux journées d’étude internationales approfondies autour de quelques dispositifs de formation ouverte et à distance. Six dispositifs sont examinés et suivis de débats thématiques avec comme objectif d’exposer les caractéristiques de ces dispositifs, de questionner les pratiques réelles mises en place par les enseignants et les étudiants et de réfléchir collectivement sur le lien entre efficacité de la formation et prise en compte de la personne apprenante au sein de ces procédures :

  • dans un projet national Pairform@nce, avec Geneviève LAMEUL

  • dans un projet européen Tempus en Palestine, avec Claude DEBON et Marie-José BARBOT

  • à l’université de Toulouse, avec Sandra SAFOURCADE

  • à l’université de Grenoble, avec Viviane GLIKMAN

  •  à l’université de Bordeaux avec Didier PAQUELIN

  • à l’université de Guadalajara avec Rosa Elena GARCIA ARGUELLES  

I. Ouverture des journées 
Pierre Landry

Ces deux journées sont structurées suivant trois axes et six cas de dispositifs de formation.

Le premier axe traite de la place de l'apprenant dans un dispositif de formation, place qu'on lui propose ou place qu'il prend suivant son degré d'autonomie et son rapport à l'autoformation. Comment s'équilibrent le vouloir apprendre, le vouloir savoir, le pouvoir apprendre et le savoir apprendre ?

Le deuxième axe porte sur l'évaluation des dispositifs de formation : Quels sont les fins poursuivies et les moyens mobilisés ? Quelles interactions interviennent durant les activités de formation ? Quelle est la tolérance des institutions de formation à l'égard de la variété des dispositifs ? Comment un dispositif - lors du parcours en formation - maintient flexibilité, ouverture et de ce fait, dispose d'un potentiel comme dispositif polymorphe ? Que cherche-t-on à évaluer et comment ? Les méthodes pour enseigner et apprendre ? L'efficience (efficacité au moindre coût) des dispositifs de formation? Quels sont les effets des apprentissages à court, moyen et long terme ?

Le troisième axe concerne les compétences et les pratiques des différents acteurs de la formation : les personnes apprenantes, les personnes médiatrices des savoirs, les personnes gestionnaires des dispositifs de formation.

Six dispositifs de formation, ayant des contextes d'usages très différents,  sont présentés :

1ère journée

2ème journée

I. Formation collaborative à distance d'enseignants

II. Autoformation  assistée et Certificat Informatique & Internet

III. Dispositifs de Formation à distance en Région Aquitaine

IV. DUSTIC - Région Midi Pyrénées
V.
Réseau universitaire de formation à distance en Palestine

VI. Environnement Virtuel d Apprentissage au Mexique

Notions principales mobilisées

Autoformation

Apprenants

Autonomie

Dispositif

Médiateurs/
Médiatisation

Pratiques

Évaluation

Gestionnaires

Compétences

Efficacité/
Efficience

Apprentissage
Enseignement Formation

Questionnement/
Interactivité

Travail en réseau/
collaboratif

Distance/
Ouverture

Activités/
Ressources

            Chacune de ses notions demanderait à être expliciter. Nous nous limiterons ici à deux d'entre elles.

Autoformation : proposition de définition

Les deux principales dimensions de l'autoformation sont le travail sur soi (capacité réflexive et de questionnement en interaction avec les autres et son environnement) et le travail personnel (capacité à piloter ses apprentissages).

« Situation éducative (pédagogique ou andragogique), scolaire ou extra scolaire, favorable à la réalisation d’un projet pendant lequel la plus grande motivation d’une personne est d’acquérir des connaissances (savoir) et des habiletés (savoir-faire) ou de procéder à un changement durable en soi-même (savoir être). Pour ce faire, cette personne assume un contrôle prépondérant en regard d’une ou de plusieurs dimensions de son projet : contenu, objectifs, ressources, démarches et évaluation. » (N. Tremblay)

L'autoformation est une démarche éducative :

-     conduite par la personne qui prend sa part de responsabilité dans ses formations avec pour conséquence une plus grande autonomie vis-à-vis des finalités éducatives poursuivies par les institutions (dimension éducative).

-     avec une visée réflexive pour mieux comprendre sa manière d'apprendre (dimension cognitive), analyser ses expériences et interroger les "allants de soi" par une pensée critique (dimension sociale).

-     dans une perspective historique mettant en évidence les bifurcations de son parcours de vie liée à ses formations, par une biographie éducative (dimension existentielle).

-     avec la double dimension individuelle et collective, en interaction avec soi, les autres et son environnement

Dispositif : proposition de définition

« Le dispositif est un construit d'éléments en fonction des demandes, des situations, des contextes, pour une action de formation donnée mise en œuvre par de(s) organisation(s) ou de(s) institution(s). En cela, il prolonge la culture de l'institution de formation, tout en produisant une micro-culture.

Le dispositif agence les cinq rapports : offre/demande, aux savoirs, à la distance, à la technologie, à l’action. Outre le recours au pluri–média, il prend en considération la personnalisation, la socialisation, l'alternance, l'expérience, la pratique et la recherche pour et par la formation.

Le dispositif comprend certes des procédures. Mais il est d'abord l'expression d'une vision, d'une visée et d'une méthodologie.

Le dispositif intègre la distance "à", "par", "pour". » Michel Bernard

Les analyses des six cas portent sur :

  • la compréhension partagée des notions mobilisées

  • le contexte des cas

  • le point de vue des acteurs

  • Les apprenants

  • Les enseignants

  • Les gestionnaires

  • la mesure des effets sociaux de la formation

II. Les six dispositifs

Cas n°1

.                                              « Pairform@nce, une formation collaborative en ligne des enseignants pour développer les usages des TIC en classe et le travail en réseau »  
Geneviève Lameul

Cas n°2

« Les étudiants face à un dispositif dit “d’autoformation assistée” pour la préparation au 
C2i (certificat informatique et Internet) : une rencontre quelque peu chaotique »
 
Viviane Glikman

Cas n°3

Analyses de stratégies nationale et régionales de déploiement de dispositifs numériques de formation à distance  
Didier Paquelin

Cas n°4

Le dispositif de formation ouverte et à distance  
DUSTIC : diplôme universitaire spécialisé dans les technologies de l’information et de la communication  
Sandra Safourcade

Cas n°5

Quelle formation ouverte et à distance dans des universités palestiniennes : 
de l’intérêt et des tribulations d’un projet innovant en contexte culturel complexe
 
Marie-José
Barbot - Claude Debon

Cas n°6

« Pratiques et représentations des étudiants et des professeurs à l’Université Virtuelle de Guadalajara. 
Récit d’une expérience d’autoformation »
 
Rosa Elena García Arguelles  - María Elena Chan NUñez

 

III. Axes thématiques

Axe 1 : Place de l’apprenant en tant que personne, agent et acteur au sein d’un dispositif FOAD
Viviane
Glikman
Viviane Glikman

Axe 2 : L’évaluation et les dispositifs de Formation Ouverte et A Distance 
Réflexions à propos de l'évaluation, Pierre Landry

Axe 3 : Compétences et pratiques des formateurs en FOAD
Le sentiment d’efficacité personnelle des formateurs de formation ouvertes et à distance
Sandra Safourcade

 

IV. Synthèse des journées
     
Pierre Landry


[1]              Association du Groupe de Recherche sur l’Autoformation

[2]              Centre de Recherches en Éducation, Formation et Insertion de Toulouse

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Intervenants
Séraphin Alava
Professeur des universités.
Directeur de la formation continue de l’université Toulouse le Mirail de 2000 à 2008. Directeur du pôle eurorégional depuis 2006, il développe de nombreuses coopérations européennes et internationales. Chef de projet de plus de 4 plateformes de formation en ligne il étudie l’évolution des pratiques d’apprentissage et d’enseignement au sein de dispositifs de formation ou d’autoformation on-line. Ses perspectives de recherche visent à étudier la composante médiatique du processus d’enseignement et d’apprentissage. Dans la continuité des travaux qu’il conduit depuis 15 ans sur les processus de recontextualisation des pratiques des acteurs en situations médiatisées il approfondit le rôle des processus de médiatisation dans l’acte d’enseigner. Membre de l'A-GRAF.

Yves Ardourel 
Maître de conférences en sciences de l’éducation

Marie-José Barbot 
Professeure en Sciences du Langage, FLE et en Sciences de l’Education à Lille 3 (Laboratoire Théodile EA 1764) s’intéresse à l’autonomie dans une perspective cognitive et interculturelle en FLE où la place des médias et des TIC est prépondérante. Ses recherches portent sur l’autoformation dans les apprentissages et sur les transformations dans les fonctions des usagers, apprenants et enseignants. Dans cette optique un objet central de recherche devient la formation nécessaire des acteurs dans l’enseignement supérieur français (avec M-J Gremmo, laboratoire Tec-Meus Nancy2-Metz). Participant à un projet européen Tempus de FOàD dans l’enseignement supérieur en Palestine où l’accès à distance est un besoin (http://www.cnam.fr/rufo/), son interrogation en recherche-action porte sur l’ « intention pédagogique » qui prévaut dans la conception des ressources, l’accessibilité aux ressources et le type d’accompagnement exercé dans une approche d’ingénierie évolutive où les phases d’évaluation contribuent à une identification et à une optimisation de paramètres qui peuvent jouer comme critères de qualité, l’enjeu étant d’adapter les TIC à la subjectivité de l’apprenant en s’appuyant sur l’objectivation des TIC. Membre de l'A-GRAF.

Barbot M-J, Camatarri G. Autonomie et Apprentissages, l’innovation dans la formation, PUF, 1999

Maria Elena Chan Nunez 
Professeur au Système d’Université Virtuelle à l’Université de Guadalajara au Mexique, elle est praticienne de la formation à distance depuis 1994. Actuellement, elle dirige l’Institut de Gestion de la Connaissance et de l’Apprentissage en Environements Virtuels. Ses préocupations de recherche sont l’éducation virtuelle, le développement des TIC pour l’enseignement à distance ainsi que les compétences communicatives, avec une approche de communication éducative. Elle participe aux groupes de recherche internationaux sur les ressources numériques pour l’enseignement en ligne. Membre de l'A-GRAF.

Claude Debon 
Maître de conférences à la Chaire de formation des adultes du Conservatoire national des arts et métiers. Elle forme des responsables de formation et s’interroge sur l’insertion des technologies dans l’activité enseignante. Membre de l'A-GRAF.

Rosa Elena Garcia-Arguelles 
Docteur en sciences de l’information et de la communication, Paris X. Membre du comité scientifique du « Forum mondial de l’éducation et la formation tout au long de la vie ». Actuellement elle développe un système d’éducation multimodale pour l’université de Veracruz et s’interroge sur les problématiques liées à l’appropriation des dispositifs pour la formation en ligne. Elle a exerce à l’université de Veracruz au Mexique et fut responsable du département d’enseignement à distance, encadrant trois projets: la formation des enseignants, l’offre de cours à distance pour renforcement du cursus diplomate dans le présentiel et une première offre professionnalisante de formation en ligne.

Viviane Glikman 
Maître de conférences à l’Institut national de recherche pédagogique, elle exerce au Centre de recherche sur la formation du Conservatoire national des arts et métiers à Paris où, après avoir étudié les actions de télévision éducative pour adultes, elle mène des recherches sur les usages et les usagers des dispositifs médiatisés de la formation d’adultes et, notamment, la formation à distance. Auteur de nombreuses publications sur ce thème et, en particulier, d’un ouvrage paru aux PUF : Des cours par correspondance au e-learning : panorama des formations ouvertes et à distance. Membre de l'A-GRAF.

Daniel Guy 
Spécialiste de l’aide à la décision, Daniel GUY, Maître de conférences en sciences de l’éducation, est chargé de la coordination du système d’information (SI) et du développement des Technologies de l’Information et de la Communication pour l’Enseignement (TICE) à l’Université de Toulouse Le-Mirail. A ce titre, il participe au comité opérationnel de l’université numérique régionale Midi-Pyrénées (UNR-Mip). Au sein des Presses Universitaires du Mirail (PUM), il contribue à l’expérimentation et au développement d’un secteur de revues en ligne.

Geneviève Lameul 
Chargée de mission au Bureau de la formation et de la Qualité (C3) Sous Direction des Technologies de l’Information et de la Communication pour l’Education (SDTICE) Service des technologies et des systèmes d’information (STSI) Ministère de l’Education Nationale, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche. Membre de l'A-GRAF.

Pierre Landry 
Co-président de l’A-GRAF, délégué général du Comité Mondial de l’Education et de la Formation tout au long de la vie Association loi de 1901 pour l’étude et la promotion des apprentissages TLV.

Après avoir travaillé comme ingénieur dans différentes sociétés d’informatique, il s’implique, dès 1980, dans des projets concernant l’usage des TIC pour l’éducation et la formation, à l’Agence de l’informatique, à SATURN au niveau européen, à l’Observatoire des Technologies pour l’éducation en Europe (OTE). Il rejoint le Groupe de recherche sur l’autoformation (www.A-GRAF.org/ ) en 1993 tout en participant à des réflexions sur les technologies éducatives dans différents laboratoires universitaires français et mexicains (www.lerif.net/ ). Il participe à la création en 2004 du Comité Mondial pour l’Education et la Formation tout au long de la vie (www.wcfel.org/ ), organisateur du Forum mondial 2008 www.3lworldforum.org/

Didier Paquelin 
Maître de conférences HDR en sciences de l’information et de la communication à l’université de Bordeaux. Directeur du service de formation continue et à distance, son domaine de recherche est celui de la conception et de l’appropriation des dispositifs de formation à distance. Après avoir travaillé dans le domaine de la conception de ressources éducatives multimédia, ses travaux se focalisent aujourd’hui sur les questions d’accessibilité en relation avec les capacités d’auto-direction du sujet apprenant. Les thématiques de ses travaux abordent plus spécifiquement les dynamiques de reconfiguration des pratiques sociales dans des processus de mise en usage des dispositifs numériques de formation. Il coordonne le projet RAUDIN (Recherches Aquitaines sur les Usages pour le Développement des Dispositifs Numériques), dont l’un des attendus concerne l’efficacité des politiques régionales en matière de déploiement des dispositifs de formation à distance dans un contexte de formation tout au long de la vie. Membre de l'A-GRAF.

Sandra Safourcade 
Successivement professeur de mathématiques pures et appliquées, responsable et ingénieur de formation au sein de diverses organisations, elle est doctorante en sciences de l’éducation et travaille sur les pratiques enseignantes. Elle occupe actuellement la fonction d’attachée temporaire à la recherche et à l’enseignement à l’université Toulouse Le Mirail. Enseignante au département des sciences de l’éducation, elle assure également la mission de pilotage et de développement du dispositif de formation le DUSTIC – diplôme universitaire spécialisé dans les technologies de l’information et de la communication, dispositif de formation ouverte et à distance régional. Elle rejoint le groupe de recherche sur l’autoformation en 2007. Elle participe à la création de la maquette d’un master « ingénierie de la formation à l’université de Toulouse et produit dans le cadre du projet UOH, un cours en ligne sur l’ingénierie de la formation. Membre de l'A-GRAF.