Par Dolorès Contré-Migwans
Le livre est tiré de son mémoire de maitrise en étude des pratiques psychosociales à l’université du Québec à Rimouski.
Depuis des temps immémoriaux, les Aninishinaabe, peuples autochtones d’Amérique du Nord ont eu recours à l’art comme langage symbolique pour transmettre les enseignements de leurs ancêtres. Les interprétations multiples offrent la possibilité de porter un nouveau regard sur soi et son appartenance au Cercle de Vie.
Voir aussi dans Présences, revue d’étude des pratiques psychosociales Vol. 7 2015 :
Un mode de transmission des enseignements spirituels autochtones
Kwé ! Kijashin ! Je suis écrivaine, pédagogue et artiste d’origine autochtone œuvrant dans plusieurs disciplines. Porteuse de ma tradition Aninishinaabe d epuis les trente dernières années, je me consacre à la transmission des savoirs et savoir – faire autochtone s en sensibil isant des groupes dans les milieux d’éducation, communautaires, interculturels et environnementaux. Je dispense des formations et ateliers sur l’histoire, les cultures et les traditions spirituelles des peuples autochtones de l’Amérique du Nord. Cela sembl e aller de soi , pour quiconque en tant que chercheur peut faire des études supérieures , mais pour une personne issue d’un milieu qui dévalorise sa propre culture et qui a vécu dans la honte d’être, le cheminement est tout autre. Plusieurs problématiques on t dû être identifiées et des embûches surmontées pour retrouver sa fierté et sa dignité . Aujourd’hui, sous forme de récit phénoménologique , afin de mieux décrire l’expérience spirituelle de la transmission au détriment d’une démarche de recherche purement empirique, je me permets de vous faire part avec bonheur d es fruits d’une démarche pédagogique novatrice qui a été l’œuvre et la pratique de toute une vie
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