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L'association
une définition
"L'autoformation est un processus autonomisant de mise en forme de soi, centré sur la personne ou le groupe, étayé sur le collectif. Ce processus conjugue appropriation de savoirs, modes divers d'apprentissages, construction de sens et transformation de soi. Il se développe dans l'ensemble des pratiques sociales et tout au long de la vie."
Le Manifeste du Graf
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La thématique « réflexivité et pratique professionnelle » constitue le premier volet d’un ensemble de trois dossiers successifs d’Éducation permanente qui aborderont, sous des angles différents (réflexivité, travail et délibération), la notion d’expérience, ses modalités de construction et ses usages dans le champ de la formation des adultes.
Les liens entre réflexivité et expérience ne sont évidemment pas nouveaux ; ils ont déjà été explorés, notamment par Schön, mais avant lui par Desroche, Chombart de Lauwe, Dominicé… avec diverses méthodes destinées à permettre à l’individu « une reconquête de soi », en le révélant à lui-même par un travail de paroles qui ouvre au dialogue avec autrui. Ces démarches réflexives incitent le sujet à prendre sa propre action comme objet de réflexion pour l’amener à la connaissance de soi et des autres.
Si ces pratiques langagières contribuent à transformer le sujet, elles ne manquent pas de questionner les usages qui peuvent en être faits en formation : quelle place faire aux savoirs et aux formateurs s’il suffit d’un retour réflexif pour apprendre ? Ce retour sur soi ne peut-il pas être l’objet d’une « illusion biographique » qui tendrait à présenter sa vie comme un récit pour produire « une création artificielle de sens ? » Quand, comment à quelles conditions ce travail réflexif se produit-il ?
Ce dossier propose un regard nouveau sur les usages et les fonctions de la réflexivité dans le champ de la formation, de la recherche et du travail. A partir de points de vue théoriques et épistémologiques différents, tous les articles retenus s’attachent à porter attention aux usages de la réflexivité pour la formation des sujets mais ouvrent également leurs champs d’investigation aux conséquences de ces approches réflexives sur les collectifs professionnels, et plus globalement sur les transformations du travail.
Deux articles parmi 13 :
Les réflexions sur les pratiques au cœur du tournant réflexif, Gaston Pineau
Cet article publié sous une forme un peu différente dans Pratiques réflexives en formation (Guillaumin, Pesce et Denoyel, 2009) reprend l’essentiel d’une communication de Gaston Pineau à la faculté des sciences humaines et d’éducation de l’université Diego Portalis (Santiago du Chili) en 2007. Dans une première partie, G. Pineau situe historiquement l’ampleur de ce tournant réflexif. En se référant à D.-A. Schön, il montre qu’il s’agit d’une ampleur paradigmatique. Le tournant fait passer du paradigme de la science appliquée à celui du praticien réflexif. Ce passage est un tournant épistémologique long et laborieux, à négocier, avec des grandes joies mais aussi des tourments. Il entraîne un changement d’objet, de sujets et de posture réflexive presque révolutionnaire : ce n’est plus la science avec ses théories, ses lois et ses modèles qui est à réfléchir pour l’appliquer, mais l’inverse, la pratique non scientifique, avec ses contraintes, ses aléas, ses limites, son subjectivisme. Révolution copernicienne pour les écoles modernes de réflexion scientifique classique, ce tournant fait passer d’un paradigme positiviste, scientiste ou idéaliste, opposant pratique et théorie, action et réflexion, à un paradigme en construction travaillant leur articulation.
La démarche portfolio entre inventaire des expériences et pratiques réflexives, Hervé Breton
L’article porte sur l’étude des activités réflexives conduites dans le portfolio, à partir d’une approche dite de l’explicitation biographique. Il distingue dans les démarches de portfolio, les pratiques d’inventaire des pratiques réflexives. A partir d’une enquête par carnet de bord auprès d’étudiants inscrits en master 2, les effets transformateurs de la démarche sont présentés en trois axes : la structuration de repères la conduite de la démarche portfolio, l’évolution des perspectives professionnelles, et le développement des capacités réflexives.
La notion d’expérience était le thème d’un livre produit par des membres du groupe de recherche sur l’autoformation :
Bézille H., Courtois B., (dir.), Penser la relation Expérience–Formation, Lyon, Chronique sociale, 2006
L’Université Coopérative de Paris (UCP), qui a ouvert ses portes en septembre 2012, est une université expérimentale fondée sur le principe de coopération.
L’UCP est ouverte à tous et ses intervenants sont bénévoles. Totalement indépendante des universités d’Etat et des ministères, elle se reconnaît dans les principes d’une éducation populaire renouvelée pour le XXIe siècle.
L’Université Coopérative de Paris vous ouvre ses portes le 21 septembre 2013 afin de vous faire découvrir son nouveau programme prévu pour l’année 2013-2014.
Ainsi, venez nombreux pour nous rencontrer durant toute une journée et partager un moment convivial où nous aurons le plaisir de vous présenter nos différents axes de programme, leurs séances et nos week-end-seminaires à venir.
Nous vous communiquerons très prochainement via ce site web le détail de cette journée « portes ouvertes ». Elle aura lieu à cette adresse :
Peuple et Culture, 108/110, rue St Maur, 75011 Paris, métro rue St Maur, ligne 3
Sachez également que l’UCP sera en charge cette année de la 9e édition du Printemps des universités populaires. (voir la 8e édition)
A très bientôt,
Bonne rentrée à tous,
L’équipe de l’UCP
http://www.ucp-paris.org/
Dans le cadre de ses activités, l’Association Fractalia propose à partir de cette année un stage résidentiel « Étude tout au long de la vie ».
Ce stage est sous la coordination d’un professionnel de la formation, Docteur en Sciences de l’Éducation, alternant des séances en intérieur et en extérieur et visant à créer les conditions favorables à la réflexion sur son parcours (professionnel et personnel) à travers l’écriture et l’échange.
Quand : l’espace de quatre jours pendant les vacances de la Toussaint, du lundi 21 (arrivée en début d’après-midi) au vendredi (départ en début d’après-midi) 25 octobre 2013,
Où : dans un gîte en pleine nature situé dans les Hautes Alpes, à Montmorin – Lieu-dit Pra Boyer (05150),
Pour en savoir plus, n’hésitez pas à consulter notre site :
http://www.fractalia.fr/wakka.php?wiki=Stage
Animé par Christine CAMPINI (Association TRACE)
Séances en petits groupes (Max. 8), durant 3h30, une fois par mois à Vincennes avec suivi sur internet
Et/ou en individuel pour un accompagnement personnalisé sur une écriture en chantier (quelle qu’elle soit)
Première séance le 21 sept. 15h
atelierdecritures.org
le Jeudi 13 juin 2013 de 18h30 à 20h30
à la Maison des Associations 22 rue Deparcieux, Paris 14°
(Métro Gaité ou Denfert )
Avec Gaston PINEAU,
Histoires de nuits au cours de la vie
« Les histoires de vie mettent rarement à jour les histoires de nuits. Or celles-ci y contribuent au moins à mi-temps. Contributions nocturnes pré-conscientes, souvent plus proches d’un refoulement inconscient permanent que de l’amorce d’une prise de conscience inédite. Sortir les histoires de vie de cet entre-deux tensionnel en clair-obscur, est simplement s’ouvrir à la formation permanente de la vie, rythmées quotidiennement et tout au long, par ces deux temps, diurnes et nocturnes, opposés mais liés.
L’ouvrage « Histoires de nuits au cours de la vie » (Lani-Bayle, Pineau, Scmutz-Brun, coord., L’Harmattan 2012) vise à initier cette ouverture de l’apport des nuits à la formation permanente de cette histoire, rythmée structurellement par ces deux temps. »
Traces d’Avenir vous invite à venir débattre sur ce thème assez peu abordé et qui pourtant nous concerne tous.
Traces d’avenir, Association loi 1901, 30 bis, Boulevard Jourdan – 75014 PARIS
tracesdavenir@gmail.com
N° SIRET : 499 503 571 00014 – Déclaration d’activité : 11 75 42798
Bernard Honoré
« La démarche engagée par l’auteur dans une quête d’un sens spirituel de la formation l’amène à interroger à nouveau ce que l’on entend par formation. Une dimension fondamentale de l’action est d’être formatrice et évolutive. Interroger notre expérience spirituelle, c’est chercher à découvrir ses moments d’ouverture au sens spirituel de nos activités. »
Source : L’Harmattan
La prochaine conférence du réseau ESREA sur les histoires de vie et l’auto/biographie aura lieu à l’Université de Magdebourg en Allemagne
Mars 6-9 2014
http://www-e.uni-magdeburg.de/evans/ESREA/canterbury.htm
« Ce livre vous emmène au cœur de la créativité .
Et c’est un voyage qu’il vous faut entreprendre en famille !
Plus de 160 activités vous y sont proposées, pour développer, accompagner et encourager la créativité de vos enfants dans tous les domaines de la vie , et pas seulement les activités “artistiques” : jardinage, voyage, musique, sciences et expériences, couture, bricolage, découverte de la nature, lecture…
Ajoutez à cela la présentation de grands courants pédagogiques et un peu de psychologie (juste assez pour ne pas vous étourdir, et vous donner envie d’aller découvrir par vous-même !) pour y voir un peu plus clair dans ce monde parfois un peu… compliqué ! Deux bibliographies vous seront proposées en fin d’ouvrage : une pour vous “ouvrir” le chemin, et une si vous décider d’aller un peu plus loin…
- Pourquoi en famille ? Pourquoi pas juste pour vos enfants ?
- Parce que l’enfant que vous avez été est toujours là, en vous.
- Parce que l’adulte n’est pas un enfant “terminé”, qui aurait cessé de respirer.
- Parce que nous ne cessons jamais d’apprendre, de découvrir, de grandir.
- Et que nous ne devrions jamais cesser de jouer, de nous émerveiller. »
PARIS, 23 Mars 2013 : JOURNEE « DECOUVERTE »
Intervenante Odile DESCAMPS
DE QUOI S’AGIT-IL ?
Il s’agit d’une brève initiation, qui n’exige aucune formation préalable, proposée à toute personne désireuse de comprendre ce qu’on entend par : « histoire de vie », « récit de vie » ou « récit de pratique ». A l’issue de la journée, les participants peuvent mieux percevoir :
– Les différentes facettes des histoires de vie : histoire de soi, d’une famille, d’un proche. Histoire d’une collectivité. Adaptabilité de la méthode …
– La dynamique qu’elles peuvent engendrer : « Que puis-je apprendre de mon histoire qui me permette de mieux vivre aujourd’hui et d’envisager demain ? Quels sont les acquis de mes expériences – même courtes- une fois replacées dans leurs contextes ? ».
– Les enjeux en cause, les conditions à respecter, l’éthique des Histoires de vie.
Comment se déroule un atelier ?
Le nombre de participant est limité. Des moments d’apport de connaissances sur la démarche seront entrecoupés d’exercices pratiques visant à faire, par soi-même, l’expérience du début du processus. Des documents seront fournis.
DUREE : 10h00 à 16h00 (repas tiré du sac)
COUT adhésion 2013 à Traces d’Avenir : 25€ et participation aux frais.
LIEU : 22 rue du Moulin des Lapins (place de la Garenne) 75014 PARIS Métro Pernety. (Un plan sera envoyé aux inscrits).
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BULLETIN D’INSCRIPTION à renvoyer avant le 19 mars à Traces d’avenir (places limitées)
NOM : PRENOM :
ADRESSE POSTALE :
TEL : ADRESSE COURRIEL :
JE M’INSCRIS A LA JOURNEE DECOUVERTE du samedi 23 février 2013 :
SIGNATURE :
Par René Barbier
En février le Centre international de recherche, formation et intervention psychosociologiques (CIRFIP) a célébré son 20e anniversaire. Ce fut l’occasion d’une table ronde pour faire le point sur l’histoire de la psychosociologie – surtout clinique – française. Évidemment, ces exposés ont reflété l’orientation et les partis-pris du centre en question. Organisée dans un autre lieu, la rencontre aurait certainement pris une autre inclination. C’est normal et il n’y a rien là d’offusquant. Il s’agit d’implication, un concept clé de la psychosociologie clinique.
Comme je ne suis guère inféodé à un quelconque courant en sciences humaines, j’ai écouté avec bienveillance, mais aussi avec un esprit critique attentif, les exposés qui ont été prononcés par plusieurs intervenants dont certains sont des amis de longue date.
Je donne ici mon point de vue, en soulignant l’importance à mes yeux de la psychosociologie clinique française dans notre société post-moderne, sans oublier les lacunes qui me paraissent transparaître à l’heure actuelle.
L’article complet, 25 février 2013
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