L'association

L'A-Graf regroupe des chercheurs et des praticiens ayant pour objectif de contribuer au développement et à la diffusion des recherches, pratiques et débats relatifs à l’autoformation.
CONTACT : contensor@gmail.com

Pour tout savoir sur l’association, son fonctionnement, son historique et ses membres.

une définition

"L'autoformation est un processus autonomisant de mise en forme de soi, centré sur la personne ou le groupe, étayé sur le collectif. Ce processus conjugue appropriation de savoirs, modes divers d'apprentissages, construction de sens et transformation de soi. Il se développe dans l'ensemble des pratiques sociales et tout au long de la vie."
Le Manifeste du Graf

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Associations connexes

Chercheurs

Institutions

Réunion Groupe éducation et spiritualité

Lancement du groupe spécifique de travail sur Éducation et spiritualité

jeudi 19 juin à 15 h.
au café des techniques, au Cnam, 292 rue Saint-Martin

75003 Paris (Métro : Arts et Métiers)

Contacter Giusi Lumare

DESIGN SOCIAL : LES NOUVELLES FORMES DE CONVIVIALITÉ

École Supérieure d’Art et de Design de Valenciennes
Colloque International
« DESIGN SOCIAL : LES NOUVELLES FORMES DE CONVIVIALITÉ »
10-11 Avril 2014

L’objet de ce colloque est d’interroger les pratiques émergentes de design qui cherchent à inventer une société conviviale pour répondre aux effets de la crise mondiale.

Depuis quelques années et partout dans le monde, se développe en effet un design résolument « social » qui propose des alternatives au système de production et de consommation de masse, notamment à travers des projets de partage des savoirs, de mutualisation des outils, de réciprocité des échanges et des services, de transformation de l?espace public et de l’action commune.

Si la vocation sociale du design n?est pas nouvelle, dans la mesure où l’utopie sociale et politique a effectivement marqué le rapport du design à l’industrie depuis William Morris ; avec l’influence de la contre-culture américaine, de la critique post-marxiste et surtout des mouvements sociaux et participatifs issus de la révolution numérique, le design cherche davantage aujourd’hui à faire du social un « matériau » d’expérimentation et une « force » de transformation. Il s’agit alors d’ouvrir l’ensemble du processus de design, de la conception à la production, de l’utilisation au recyclage, à l’implication directe des individus, qui ne sont plus seulement des techniciens, des fournisseurs, des investisseurs et des usagers, mais des citoyens créateurs de leur milieu de vie et d’existence.

Centré sur le partage, la participation et l’autonomie, cette pratique du design à vocation sociale remet donc en question non seulement ses propres finalités, mais aussi toutes les dimensions de l’activité du designer : son métier, ses outils, ses partenaires, ses méthodes, son espace et son temps d’intervention. Il en résulte à la fois une relativisation et une extension du design, à tel point qu’il semble nécessaire de le repenser.

Dans cette perspective, deux axes seront plus particulièrement privilégiés durant ce colloque pour interroger aussi bien les aspects pratiques, artistiques, économiques, technologiques, éthiques et politiques, qu’implique le design social :

1)    Mutations sociétales, espaces en transformation : cet axe s’attache à l’étude des rapports entre le design et l’espace social selon trois dimensions :

–    économique (économie sociale et solidaire, décroissance, libre, slow, etc.)
–    territoriale (espace transfrontalier, reconversion industrielle, espace public et démocratie participative, wiki architecture, écologie solidaire, etc.)
–    utopique (imaginaire social, réactivation d’utopies historiques, etc.)

2)    Modes de production, nouvelles sociabilités : cet axe s’attache à l’étude des formes de production centrées sur l’autonomie, le partage et l’expérimentation selon trois autres dimensions :

–    des usages (recyclage, réparation, détournement, partage de propriété, réactivation des savoir-faire, etc.)
–    technologique (co-conception, open source, imprimantes 3D, etc.)
–    épistémologique (recherche contributive, diffusion libre du savoir, etc.)

http://theuth.univ-rennes1.fr/php/agenda_view_prgm.php?num=4368

Programme

Jeudi 10 Avril

9h Accueil
9h30 Introduction Ludovic Duhem, Patrick Beaucé, Ken Rabin (ESAD de Valenciennes)

MUTATIONS SOCIÉTALES

10h François JÉGOU, Designer (ENSAV La Cambre, Bruxelles) Design pour l’innovation sociale et le développement durable
10h45 Pause
11h15 Jean-­‐Hugues BARTHÉLÉMY, Philosophe (Directeur du CIDES, MSH Paris-­‐Nord) Du « design social » à l’écologie humaine
11h45 Eda OZTURK, Chercheur (Université de Galatasaray, Istanbul, Turquie) La récupération et la transformation de l’espace public à travers la pratique du design : l’occupation du parc Gezi
12h45 Déjeuner

MODES DE PRODUCTION

14h Aurélie MICHEL, Professeur en Sciences-­‐Humaines appliquées au design (ENSA Nancy) Re-­‐do ou la participation active de l’usager dans la conception du design
14h45 David ENON, Designer (ESBA TALM) Alterproduction (un projet) ou « comment produire du mobilier en récif artificiel ? »
15h30 Pause
15h45 Juliette SIX, Designer (collectif Cochenko) Le design et l’accompagnement à la maitrise d’usage: vers une réappropriation de son cadre de vie?
16h30 Table ronde avec les intervenants de la journée
17h Fin de la journée

Vendredi 11 Avril

9h30 Accueil

MUTATIONS SOCIÉTALES

10h Romain PLICHON, Chercheur en aménagement du territoire (Université d’Artois, LEM) Le « design social » de l’habitat intermédiaire : une solution spatiale aux nouveaux enjeux de solidarité territoriale ? 11h Cristian CAMPAGNARO, Architecte et Designer (DAD Polytechnic of Turin) Beauty, Participation and inclusion. Designing with homeless people
11h45 Pause
12h Michel DAVID, Consultant (Directeur agence 5e Pôle) Crise des politiques publiques et pouvoir d’agir des citoyens, conditions d’émergence et de réussite
13h Déjeuner

MODES DE PRODUCTION

14h30 Philippe BOUCHEZ, Chef de service prospective D2DPE Région NPDC Prospective, design social et développement du territoire
15h15 Mourad OURAL, Designer (PangéeDesign) PANG ! Sustainable Design
16h Pause
16h30 Table ronde avec les intervenants de la journée et conclusion avec Ludovic Duhem, Ken Rabin et Patrick Beaucé
17h Fin de la journée et clôture du colloque

Avec le soutien amical de : IRI, Université de Valenciennes, Région NPDC

Assemblée Générale de l’A-Graf 2014

l’Assemblée Générale de l’A-Graf se tiendra le :

Vendredi 20 Juin

9:30 > 17:00

au Cnam, 2, rue Conté

au Salon d’honneur (Accès 37, Etage 1, Salle 50)

Nous vous proposons l’ordre du jour ci-dessous :

1. Présentation des nouveaux adhérents et tour de table sur les pratiques et recherches sur l’autoformation de chacun des participants ;

2. Bilan d’étapes des différentes activités des membres du Graf, en particulier dans les deux groupes :

a) autoformation et émancipation

b) autoformation, pratiques spirituelles et interculturalité.

3. Organisation de nouvelles activités et projets en perspective

a) constitution de 3 groupes dans le prolongement de la journée du 13 Mars (sur la spiritualité) :

– éducation et spiritualité ;

– écoformation et spiritualité

– santé et spiritualité

b) organisation de l’université nomade et saisonnière à Auroville (Inde)

c ) participation au 8e colloque international sur l’autoformation à Strasbourg (29, 30 et 31 octobre 2014)

d) nouvelles activités pouvant émerger au cours de nos échanges

4. Tenue statutaire de l’Assemblée générale de l’A-Graf :

– bilan des comptes

– élection des représentants de l’A-Graf

 

Notre journée se terminera par un dîner convivial.

Cathy Clenet, Présidente de l’A-Graf

 

UCP: COFORMATION : UNE ECOLE DE LA SAGESSE

Université Coopérative de Paris

Samedi 8 mars 2014 de 14h00 à 18h00

Odile Descamps

Culture et Liberté, 5, rue Saint-Vincent de Paul, 75010 PARIS

Merci de vous inscrire pour avoir le code d’accès à la salle pour cette séance : ucp075@gmail.com

 

Comment les éléments, les environnements, les matières, les objets peuvent-ils être écoformateurs ?

L’originalité de l’écoformation par rapport aux autres formes d’éducation à l’environnement, est de conscientiser le fait que l’environnement, quel qu’il soit, nous forme (ou nous déforme).

Comment mieux comprendre, être relié et défendre l’environnement qu’en étant formé par lui ?

L’Atelier se déroulera ainsi :

14h -15h : Chacun(e) sera invité(e) à explorer ses rapports à un élément (air, eau, terre, feu) ou à un lieu (naturel ou construit) ou une matière (naturelle ou non) ou un objet : rapports d’utilité ou de confort, rapports physiques, rapports raisonnés, rapports sensibles, rapports imaginaires.

IMPORTANT : Nous vous demandons d’apporter un objet, ou une photo, ou un dessin ou encore un texte, concernant la séance, qui serviront de support à cette première séquence.

15h-15h50. Odile Descamps présentera sa vision de l’écoformation en explicitant comment le bois, considéré en occident comme une matière et en Chine comme un élément, peut devenir un Maître écoformateur.

Pause

16h05-17h : travail en petits groupes : retour réflexif sur les séquences 1 et 2. Repérage de similitudes et/ou de différences d’approche.

17h-18h : Apports des groupes et suite envisagée.

La démarche se situera dans le cadre de l’anthropoformation et de la phénoménologie avec une approche sensible.

Essayez d’être à l’heure, l’après-midi passe très vite !!!

Apprendre par soi-même à tous les âges de la vie adulte…

8ème colloque international sur l’autoformation

Strasbourg les 29,30 et 31 octobre 2014

Programme des ateliers et symposium
POURQUOI CE COLLOQUE ?

Le thème de l’autoformation traverse les pratiques et les recherches en formation d’adultes depuis plus de 30 ans. L’organisation de 10 colloques européens ou mondiaux entre 1992 et 2006 [1] a largement contribué à cet essor d’une notion utile et fédératrice, bien que polysémique et parfois ambiguë. Son institutionnalisation est en cours, comme le démontrent publications et recherches récentes [2]. L’idée d’autoformation traduit la préoccupation des professionnels et des chercheurs du domaine autour des manifestations multiples de l’agentivité humaine en formation, à travers l’action d’ « apprendre par soi-même » qui en est le dénominateur commun. A l’heure de la « société cognitive » et de l’apprentissage tout au long de la vie, de la gestion des connaissances et des communautés d’apprentissage, quand l’explosion Internet bouleverse nos modes de vie, de travail et d’enseignement-apprentissage, la notion d’autoformation, parfois qualifiée de « numérique », va enfin faire l’objet d’une nouvelle manifestation pédagogique et scientifique.

LES ACTEURS IMPLIQUÉS

Sept ans après le colloque de Toulouse (2006) qui a bénéficié d’un succès sans précédent, tant par la participation (450 personnes) que par la qualité des présentations (dont l’exceptionnelle présence en France d’Albert Bandura), l’Université de Strasbourg avec le Laboratoire Interuniversitaire de Sciences de l’Éducation et de Communication (LISEC-EA 2310) reprend le flambeau. C’est avec l’appui des Universités Paris Ouest (CREF) et Rennes 2 (CREAD) ainsi que les réseaux majeurs de la formation tout au long de la vie (Apapp, Ecoles de la deuxième chance, Cités des métiers, FFFOD, …) qu’elle organise à Strasbourg, les 29, 30 et 31 octobre 2014, le 8ème colloque européen sur l’autoformation autour du thème : Apprendre par soi-même à tous les âges de la vie adulte.

Le site dédié : http://colloque-autoformation.unistra.fr/

L’émancipation politique, une “à faire” de soi ?

Journée de production collective organisée par le groupe de travail du GRAF :
“Autoformation et émancipation”

Le Mercredi 12 Février 2013, de 9 :00 à 17 :30
Cnam, Salle des conseils, 37.1.49, 2 rue Conté, 75003 – PARIS

Cette journée a pour objet de travailler ce déplacement : l’émancipation politique qui était auparavant “affaire” de groupes, de collectifs, de classes, de nations, pour s’arracher de dépendances et conquérir des droits, se joue aujourd’hui dans la transformation de “soi”, son rapport aux autres, à l’environnement, au pouvoir et aussi son rapport à soi-même. C’est une des questions au coeur de l’autoformation aujourd’hui. Elle était, selon Dumazedier (1980), le produit d’une double déviance : déviance par rapport aux idées dominantes du milieu d’origine et de vie, déviance par rapport aux modes institués d’accès aux savoirs. Elle était autant émancipatrice que la marque de cette émancipation. Aujourd’hui, l’autoformation s’est instituée (Moisan, 2010)
Peut-on dire, pour autant, que l’autoformation est passée avec armes et bagages du côté du libéralisme pour devenir un des vecteurs idéologiques de “l’injonction à l’autonomie” ? En quoi, et comment, elle est ou peut être un des modes de transformation sociale ?
Répondre à ce type d’interrogations suppose de questionner l’émancipation dans un contexte où l’individu devient le lieu de fabrication du social (Delory-Momberger, 2009) ; de rompre les cloisonnements étanches entre les niveaux individuels et les niveaux collectifs (Elias, 1991) ; de faire des allers-retours entre les niveaux macro et micro des réalités sociales mais aussi entre la compréhension théorique et les pratiques innovantes.
C’est ce type de programme auquel veut répondre cette journée où des membres du groupe de travail “Autoformation et émancipation” vont animer une réflexion collective en vue d’une production impliquant l’ensemble des participants.

Pour ce faire, nous proposons le mode opératoire suivant :

1. Partir des questionnements ………………………………………………………………….. (Durée : 1 h. 30)

Après une présentation liminaire d’André MOISAN, des membres du groupe de travail, en
cohérence avec la référence à l’autoformation, présentent comment cette question de
l’émancipation rencontre leur propre expérience sociale, politique et réflexive.

2. S’enrichir de contributions ………………………………………………………………………… (Durée : 3 h.)

Ces questionnements serviront de base d’écoutes et d’échanges pour des contributions d’origine
et de statut différents.

a. P. Viveret, économiste, philosophe1 et essayiste altermondialiste,

nous présentera ce qui l’a conduit à animer un groupe de travail du forum altermondialiste sur le thème : « la transformation sociale et politique passe par la transformation de soi ».

b. Marie-Christine Bureau (Chercheur CNRS, membre du LISE [Cnam – CNRS],

présentera l’exemple d’une utopie concrète contemporaine à travers le thème : « La réinvention du
travail dans les “Fablab”, les coopératives d’activité et d’emploi et les espaces de coworking : de la
subordination à l’émancipation ?”

c. C. Hébert-Suffrin, cofondatrice des réseaux d’échanges réciproques de savoirs [RERS],

témoignera de nouvelles formes de collectif qui subvertissent les appartenances individuel
/ collectif, à partir de l’expérience des ”RERS”

d. Mahmoud Hussein (pseudonyme de deux politologues égyptiens),

auteur du livre « Le versant sud de la liberté. Essai sur l’émergence de l’individu dans le tiers-monde », publié en 1989, prémonitoire du « printemps arabe » témoignera des voies nouvelles de l’individualisation émancipatrice qui se manifestent à travers ce “printemps arabe”.

3. Retour sur les questionnements …………………………………………………………… (Durée : 1 h. 30)

Les membres du groupe de travail qui ont ouvert leurs questions reprennent la main pour (1)
restituer comment ces contributions font évoluer leurs questionnements et (2) animer les
échanges de l’ensemble des participants.

L’ensemble de ces échanges sont enregistrés pour que ces interventions soient retravaillées par leurs auteurs et puissent faire l’objet d’une publication.

Cette journée sera suivie, le lendemain jeudi 13 frévier, dune journée sur le thème : Pratiques spirituelles, autoformation, interculturalité

Université Coopérative de Paris : programme

Samedi 11 janvier 2014 de 14h00 à 18h00

Culture et liberté – 5, rue Saint-Vincent de Paul – 75010 Paris
Station : GARE du NORD

Après l’intervention de Gaston PINEAU traitant de « La voie écoformatrice de spiritualité », René BARBIER soulignera la nécessité de reconnaître l’apport de ce qu’il nomme maintenant « l’homo complexus » aux multiples dimensions existentielles intégrées, pour aller vers une sagesse poétique de la vie complètement reliée à une éco-formation comme partie intégrante d’une existence reconquise à ouverture symbolique.


Pour préparer la séance suivez le lien. Devenir un être humain :une écoute sensible du sens de l’homo complexus.
(
http://www.barbier-rd.nom.fr/journal/spip.php?article1793)

Avant de venir, n’oubliez pas de nous demandez le code d’accès : ucp075@gmail.com

Source : Université coopérative de Paris

Pratiques spirituelles, autoformation, interculturalité

Journée d’étude à l’occasion de la parution du
n° de Pratiques de formation /Analyses consacré au thème

Jeudi 13 Février 2014 (10h à 17h30) Au Cnam, Salle des conseils, 37.1.49
(Accès 37, 1er étage, salle 49) 2, rue Conté, Paris 3 – M° Arts & Métiers (Réaumur Sébastopol, République)

Organisation :
Pascal Galvani (UQAR), Francis Lesourd (EXPERICE Paris VIII), André Moisan (CNAM)

L’objectif premier de ce numéro est de reposer la question de la dimension spirituelle de l’autoformation tout au long de la vie dans le contexte d’échanges interculturels accélérés par la mondialisation.
En sciences de l’éducation et de la formation, la question de la spiritualité est notablement absente.
Elle semble le plus souvent considérée comme « hors champ » ou pire, comme non scientifique. Seules quelques rares tentatives antérieures sont à noter. Alors même qu’elle participe aux processus par lesquels les individus « se donnent leur propre forme » (une des définitions de l’autoformation), la spiritualité est renvoyée au for intime des individus et à leur « système de croyances personnelles ».
Ce numéro de Pratique de formation / Analyses veut contribuer à lever ce tabou.
Après en avoir dessiné les enjeux, tant dans le domaine de la recherche, de la compréhension sociologique des transformations des rapports contemporains à la religion que dans celui de l’éducation et de la formation, les contributeurs de ce numéro explorent et questionnent cette dimension spirituelle de l’autoformation à partir de trois approches, trois points de vue :

  • celui qui dévoile comment elle rompt avec tout rapport transcendantal pour faire partie de l’expérience du quotidien, qui se trouve lui-­‐même transformé en retour ;
  • celui qui montre les ruptures mais aussi les ponts entre la tradition et la modernité, celle-­‐ci réactivant dans de nouveaux assemblages des pratiques spirituelles faisant partie des trésors de l’humanité ;
  • celui, enfin, de sa signification et de ses enjeux dans le champ de la formation et de l’éducation.

Programme de la journée

En présence de discutants. Sont pressentis :
Abdennour BIDAR, Alain CAILLE, Pierre DOMINICE, Patrick VIVERET

10h-­‐13h

Présentation par les coordinateurs (Pascal Galvani et AndréMoisan) et par le directeur de publication de Pratiques de formation / Analyses (Jean-­‐Louis Le Grand) suivi d’une
discussion
de l’article collectif ouvrant le numéro : « Regards croisés sur la dimension spirituelle de l’autoformation interculturelle » (Francis Lesourd , André Moisan, Pascal Galvani).
Modérateur : Jean-­‐Louis Le Grand

Autoformation, spiritualité, altérité dans et par les rencontres interculturelles.
Intervenants : Hervé Breton (université de Tours), Pascal Galvani (UQAR), Francis Lesourd (Paris VIII)
Modérateur : Francis Lesourd.

14h30-­‐17h30

Autoformation, spiritualité, altérité : ancrage et transformation des traditions spirituelles
Intervenants : Mohamed Melyani (université de Caen sous réserves), André Moisan (CNAM)
Modérateur : André Moisan

Autoformation, spiritualité, altérité : l’émergence d’une spiritualité laïque ?
Intervenants : Bernard Honoré, Giusi Lumare
Modérateur : Pascal Galvani.

Chantier université nomade
Pascal Galvani, André Moisan

GRAF : a-graf.org
EXPERICE : univ-­‐paris13.fr/experice/
Pratiques de formation /Analyses : http://www.ufr-sepf.univ-paris8.fr/?no58-59-Usagers-Experts-la-part-du&decoupe_recherche=revue

Télécharger le n° complet (pdf)

  • Pratiques spirituelles autoformation et interculturalité »
  • Qu’est-ce que se former ? Autoformation, subjectivation, connaissance et conscience de soi…
  • Qu’est-ce que devenir un être humain ? Dimension existentielle, quête de sens, dimension spirituelle et exercices spirituels…
  • Comment inventer de nouveaux modes de vie viables dans un contexte mondialisé ?
  • Quels sont les enjeux d’émergence d’une identité terrienne, d’une anthropo-éthique et d’une éco-éthique, dans la mise en coprésence et en dialogue des traditions culturelles et spirituelles ?

Table des matières du numéro

  • Éditorial (Le Grand)
  • Questionner les relations entre autoformation, dimension spirituelle et mondialisation interculturelle (Galvani, Moisan)
    – Une démarche exploratoire à partir d’un ancrage réflexif sur les pratiques
    – Lever le tabou de la dimension spirituelle des pratiques de formation
    – Présentation des contributions
  • Regards croisés sur la dimension spirituelle de l’autoformation interculturelle (Lesourd , Moisan, Galvani)
    – De quelques enjeux et défis de la recherche sur les pratiques spirituelles en éducation (F. Lesourd)
    -De nouveau les dieux ont soif (A. Moisan)
    – La dimension spirituelle de la formation existentielle (P. Galvani)
  • Première partie : L’expérience de soi et du monde
    – Gaston Pineau. Le quotidien: un haut-lieu de formation/déformation humaine.
    – Namah C. Nugier. Auroville, expérience d’un Sujet
  • Seconde partie : Traditions spirituelles, modes de subjectivation et interculturalité
    – Francis Lesourd. Autoformation et pluralisme thérapeutique : enjeux éducatifs
    – André Moisan Mon expériencemaçonnique : l’homme relié
    – Céline Bryon-Portet. L’initiation maçonnique : un processus d’auto-formation accompagné, entre construction identitaire et quête de sens
    – Hervé Breton. Altérité extrême-orientale et pratiques initiatiques en Asie
    – Mohammed Melyani. Maître et disciple : l’expérience de la transformation (dans le soufisme)
  • Troisième partie : Défis et responsabilité pour l’éducation et la formation
    – Bernard Honoré. Que pouvons-nous entendre par esprit ou spirituel dans le champ de la formation ?
    – Pascal Galvani. Autoformation existentielle mondialoguante et métissages des pratiques de soi
    -Giusi Lumare. Eduquer à la spiritualité laïque : une recherche action dans l’école italienne comme alternative à l’enseignement religieux
  • Notes de lectures

La revue est disponible à l’université Paris8
adresse : pfa@univ-paris8.fr
tél: 01 49 40 68 77

 


De façon plus globale, des pistes de développement se sont esquissées à la fin de cette journée.

1. Des ateliers.

– celui sur « Éducation et spiritualité » (titre provisoire). Gyusi Luminare, qui est présente une fois par mois à Paris, serait prête à en prendre la responsabilité.

– celui sur « Eco » et spiritualité. A articuler avec l’Université coopérative (un atelier sur la marche). Anne Moneyron est prête à s’y investir.

– celui sur la santé : il semble que Pierre Dominicé et Emmanuelle Jouet sont intéressés par un tel groupe, avec Francis Lesourd.

2. Perspective de l’université nomade et saisonnière à Auroville :

L’idée est relancée. Les expériences d’Auroville résonnent très fort avec les thèmes des 3 ateliers, tant dans le domaine d’éducation que de l’environnement et de la santé.

Namah nous fera des propositions concrètes, en donnant tous les éléments d’information nécessaires : choix des dates, prix des vols d’avion, conditions d’hébergement, etc.

 


Cette journée eétait précédée d’une journée, le mercredi 12 février, sur le thème : L’émancipation politique, une “à faire” de soi ?

Revue d’étude des pratiques psychosociales N°5 (2013)

L’objectif premier de la revue Présences

est de diffuser les recherches effectuées par les praticiens-chercheurs ayant complété le programme de maîtrise en étude des pratiques psychosociales. L’expérience a montré que les recherches menées sur leurs propres pratiques par ces intervenants expérimentés sont souvent à la pointe des préoccupations des milieux professionnels.

Université du Québec à Rimouski : http://www.uqar.ca/psychosociologie/presences/

La voie écoformatrice de spiritualité

Université Coopérative de Paris – UCP
Axe – Ecoformation : une école de la sagesse

SAMEDI 26 OCTOBRE 2013 de 14h00 à 18h00
Peuple et Culture – 108/110 rue Saint-Maur – 75011 PARIS Métro Saint-Maur Ligne 3

INSCRIVEZ-VOUS pour obtenir les CODES d’accès : ucp075@gmail.com

INTERVENTION DE GASTON PINEAU – La voie écoformatrice de spiritualité.

« Les peuples premiers du monde entier ont toujours honoré les quatre éléments comme
des alliés, éternellement présents… les éléments air, feu, eau et terre, font partie intégrante
du cœur de toutes les traditions spirituelles (Ash Heather, 2005, Les quatre éléments
du changement. Un livre de sagesse Toltèque, Paris, Véga, p.17). C’est l’initiation à ce
langage premier que vise la voie écoformatrice avec les éléments. Elle vise à passer d¹un
simple usage inconscient des choses, souvent purement réflexe, à une culture réfléchie de
sages, en actualisant au maximum le potentiel de sens infini de chaque geste : aux niveaux
personnel, social et cosmique.

Dans la mouvance des mouvements émergents d’éducation à l’environnement, cette voie
écoformatrice a commencé en réseaux transatlantiques il y a vingt ans, en prenant les
quatre éléments comme piste de recherche-formation.

Trois ouvrages balisent déjà cet apprentissage d¹un « ça crée » écoformateur:

  • De l’air! Essai d¹écoformation. (Pineau et alii, 1992);
  • Les eaux écoformatrices (Barbier, Pineau, coord. 2001);
  • Habiter la terre. Écoformation terrestre pour une conscience planétaire. (Pineau, Bachelart,Cottereau, Moneyron, coord., 2005)

En s’appuyant sur ces données et l’expérience des participants, l’intervention vise à amorcer
une initiation à cette voie écoformatrice de reliances cosmiques.